FOCUS - À un an des échéances municipales, la candidature de Grenoble au titre de capitale verte européenne en 2022 a comme un air de bilan pour le maire écologiste Eric Piolle. Quelle qu'en soit l'issue, une chose est sure pour les oppositions : si Grenoble est élue, elle ne le doit pas à la municipalité actuelle. Ni à la ville proprement dite. La campagne, elle, est lancée.
Grenoble sera-t-elle capitale verte européenne en 2022 ? La Ville est en tout cas candidate. Et le répète à l'envi. C'est même, à un an des prochaines échéances municipales, l'un de ses slogans, déclinés notamment lors de la Biennale des villes en transition et passé en boucle sur les réseaux sociaux.
Ce titre, la capitale du Dauphiné entend le décrocher à l'aune de ses objectifs… pour 2030. Des objectifs affichés et répétés lors du conseil municipal le 25 mars par Maud Tavel, adjointe à l'administration générale : réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre et de particules fines, baisser de 40 % la consommation d'énergie par habitant, diviser par quatre les émissions de dioxyde d'azote…
Grenoble capitale verte européenne, un très bon slogan de campagne ?
Ce n'est pas tant la candidature de Grenoble qui a fait réagir les oppositions. D'ailleurs, à l'exception d'Ensemble à gauche qui s'est abstenu, tous les groupes ont voté la délibération. Mais les arguments pour convaincre et la finalité d'une telle candidature interrogent.
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