FIL INFO – Les parents d’élève du collège Aimé-Césaire de Grenoble organisaient une nouvelle opération de blocage de l’établissement mercredi 20 mars entre 8 et 10 heures. Objectif ? Redire leur opposition aux baisses de dotation horaires prévues pour la rentrée 2019 – 2020, qui mèneraient à la suppression de deux postes d’enseignants.
Le collège Aimé-Césaire de Grenoble ne désarme pas. Après plusieurs mobilisations au mois de février, l’établissement était de nouveau bloqué le mercredi 20 mars de 8 heures à 10 heures du matin. Un mouvement une nouvelle fois mené par la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), à laquelle chacun était invité à participer « pour défendre les conditions d’apprentissage [des] enfants ».
Les motifs de colère ne changent pas. L’établissement s’est vu notifier une baisse de dotations horaires de trente heures pour la rentrée 2019 – 2020. Une baisse qui, mathématiquement, conduit à la disparition de deux postes d’enseignants, alors que les effectifs d’élèves continuent d’augmenter. Mais, malgré la mobilisation du personnel comme des parents et le soutien de la Ville de Grenoble, la situation demeure inchangée.
Une mobilisation inchangée
Reçue par le rectorat de Grenoble le 13 février, la présidente du conseil local FCPE Lucie Giroud s’étonnait déjà de l’argumentaire de l’académie, pour qui les moyens alloués sont en rapport avec les besoins du collège. « Cela ne correspond pas aux besoins du quartier. Des heures en plus seraient bienvenues pour des classes moins chargées et pouvoir aider les élèves dans les matières importantes », jugeait-elle.
La mixité sociale au cœur des préoccupations des parents d’élèves. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Le discours reste aujourd’hui le même, tout comme le mode d’action. Les parents d’élèves du collège Aimé-Césaire comptent bien continuer à faire entendre leur voix en poursuivant la mobilisation et en interpellant les élus. Et se sont fédérés en collectif, avec création d’un groupe Facebook (privé) pour se tenir informés et mieux organiser les prochaines actions contre la décision du rectorat.