FOCUS – Nano 2022, c’est le gros coup de pouce à l’industrie nanoélectronique française. Un investissement public d’un peu plus d’un milliard d’euros avec l’ambition de générer cinq fois plus d’investissements et de travaux, et de s’imposer sur le marché mondial des composants électroniques. Après Nano 2012 et Nano 2017, l’État est donc appelé une nouvelle fois à la rescousse. Pour le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, il en va de la souveraineté technologique et politique de la France et de l’Europe.
Après Nano 2012 puis Nano 2017, place à Nano 2022. Le programme, qui vise à donner un (gros) coup de pouce à l’industrie nanoélectronique française, a été officiellement lancé vendredi 15 mars au siège de STMicroelectronics à Crolles, près de Grenoble.
Un plan « historique » pour le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, venu afficher le soutien de l’État à ce programme désormais européen. Et dont STMicroelectronics, Soitec et le CEA-Leti sont parmi les plus gros bénéficiaires sur l’agglomération*.
Et pour cause. Nano 2022, c’est 5 milliards de travaux et d’investissements, mais aussi un milliard d’aides publiques. Sur ce milliard, injecté sur cinq ans, 886,5 millions d’euros sortiront de la poche de l’État. Le reste se répartit entre l’Union européenne (100 millions), la Région Auvergne Rhône-Alpes (50 millions), le Département de l’Isère, la Métropole de Grenoble et la communauté de communes du Grésivaudan (10 millions chacun).
« Une étape historique dans le reconquête industrielle de la nation française »
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