FIL INFO – EELV Grenoble réaffirme son opposition au projet d’élargissement de l’A480 et exprime son soutien aux activistes qui, le 18 février, ont tenté de bloqué les travaux de défrichement dans le parc Vallier-Catane. Les écologistes demandent à Area de patienter le temps que la justice saisie en urgence sur le dossier se prononce, le 26 février prochain.
Lundi 18 février, une vingtaine d’opposants au projet d’élargissement de l’A480 ont tenté de bloquer les travaux de défrichement dans le parc Vallier-Catane. Avant d’être délogés par la police. © Alternatiba
Europe Écologie – Les Verts réaffirme, dans un communiqué, son soutien aux opposants au projet d’élargissement de l’A480 dans la traversée de Grenoble. Ce alors qu’une vingtaine d’activistes ont tenté, lundi 18 février, de bloquer les travaux de défrichement du parc Vallier-Catane, préalables au chantier sur l’A480, avant d’être délogés par la police.
Une action non violente soutenue par l’antenne grenobloise du parti écologiste. « Alors que des procédures judiciaires contestant le projet sont en cours, l’Area a délibérément décidé de lancer ces travaux. Comme à Roybon ou à Notre-Dame-des-Landes, détruire des arbres ou des zones humides sans attendre la fin des recours crée du ressentiment et est parfois à la source de création de Zad », souligne EELV Grenoble.
Le juge des référés examinera le recours contre l’autorisation environnementale le 26 février
Alors qu’un premier recours, au fond, déposé en septembre dernier contre l’arrêté de déclaration d’utilité publique, est toujours en attente d’être examiné, le juge des référés se prononcera le 26 février prochain sur le second recours, en référé-suspension, contre l’arrêté d’autorisation environnementale. Les opposants espèrent ainsi arrêter les travaux dont les grandes phases doivent commencer en mars.
Une vingtaine d’activistes ont tenté, lors d’une manifestation non violente, de bloquer les travaux préparatoires. © Alternatiba
Comme les opposants au projet, regroupés au sein d’associations tels Alternatiba, les Amis de la Terre, le collectif pour des alternatives à l’élargissement de l’A480 et plusieurs unions de quartiers, EELV Grenoble réclame la suspension des travaux, le temps que la justice se prononce sur le dossier. Son sans réaffirmer son opposition au projet.
Les écologistes réclament notamment une voie de covoiturage sur l’intégralité du parcours, l’abaissement de la vitesse maximale à 70km/h sur les sept kilomètres de la traversée de Grenoble mais aussi la priorité donnée à l’échangeur du Rondeau. À ce jour, les travaux sur le Rondeau ne doivent pas démarrer avant fin 2020.
PC