FIL INFO – La Ville de Grenoble souhaite faire mieux connaître sa plateforme de lutte contre la précarité énergétique. Un dispositif qui vise à identifier les ménages en difficulté et à leur apporter des solutions pratiques et techniques pour diminuer leur consommation. Mais aussi à leur apporter une aide financière pour régler leurs factures.
Alors que le froid sévit et que la précarité énergétique s’impose comme une question sociale majeure, la municipalité grenobloise rappelle l’existence de sa plateforme d’accompagnement financée par GEG et la CCIAG. Un dispositif de lutte contre la précarité énergétique mis en place en 2012 par le CCAS. « Ce dispositif fonctionne bien et mérite d’être plus connu », estime la Ville de Grenoble.
Cette offre de services comporte plusieurs volets. Un volet social tout d’abord, qui consiste à repérer les personnes en situation de précarité énergétique. Ceci en lien avec les agents des services du CCAS, mais aussi avec les travailleurs sociaux du Département de l’Isère et ceux du service recouvrement de GEG.
8 000 chèques énergie sur Grenoble en 2018
Il s’agit ensuite d’aiguiller les personnes identifiées vers des solutions durables. C’est le deuxième volet de la plateforme de précarité énergétique : prodiguer des conseils ou des soutiens pratiques ou techniques pour réduire la consommation d’énergie à travers une modification des habitudes ou via la réalisation de travaux d’isolation. Une mission qui incombe à la fédération Soliha et à l’entreprise d’insertion Ulisse, via son dispositif Soleni.
Troisième volet : proposer des aides pour que les personnes soient en mesure de payer leurs factures d’énergie. En leur délivrant des conseils généraux sur la gestion de leur budget, mais aussi en les informant de l’existence du chèque énergie. Une aide (nationale) récente qui peut varier entre 48 et 227 euros selon les situations. En 2018, les Grenoblois ont ainsi bénéficié de pas moins de 8 000 chèques pour s’acquitter de leurs factures.
Quant au dispositif du CCAS, son activité globale évolue d’année en année, indique la Ville de Grenoble. Qui fixe déjà les enjeux pour l’avenir. D’une part, une meilleure formation des travailleurs sociaux sur la question de la précarité énergétique, afin de mieux repérer les ménages en difficultés. Et d’autre part, assurer une meilleure coordination avec d’autres dispositifs, comme le programme Habiter mieux du Département.