FIL INFO – Une nouvelle crèche ouvrira ses portes en septembre 2019 dans le quartier Châtelet de Grenoble. Remplaçant les actuels établissements Abbaye et Abry, celle-ci proposera treize places supplémentaires. Le tout dans un bâtiment construit, assure la Ville, en prenant en compte préoccupations environnementales et bien-être des enfants comme des professionnels.
Grenoble comptera, à la rentrée 2019, un nouvel établissement pour jeunes enfants : la crèche Châtelet. Celle-ci ouvrira ses portes au sein du futur quartier du même nom, au croisement de l’avenue Washington et de la rue Charles-Rivail. Un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE) d’une capacité de 51 places, divisé en trois unités, sur 615 mètres carrés. Le tout pour un coût estimé à 1,9 million d’euros.
Les 51 places en question devraient cependant être très convoitées. La crèche Châtelet accueillera en effet les effectifs de deux EAJE jugés vétustes : Abbaye et Abry, qui comptent respectivement 20 et 18 places. Au total, ce sont donc treize nouvelles places d’accueil qui seront créées dans le quartier. Soit une augmentation d’un tiers des capacités actuelles, tient à souligner la Ville.
Une crèche au sein du « maillage urbain »
Si la crèche Châtelet ne comporte pas d’accès direct en voiture, les familles pourront utiliser un un dépose-minute et les locaux sont naturellement accessibles par des voies piétonnes. La Ville insiste sur le « maillage urbain » de la crèche, elle-même construite en face d’une école. Et sur sa situation au sein d’un quartier où la réhabilitation d’un tiers des logements sociaux est en préparation.
Le maire de Grenoble Éric Piolle durant la visite du chantier de la future crèche. © Auriane Poillet – Ville de Grenoble
L’établissement a‑t-il vocation d’exemplarité, comme l’école Simone-Lagrange, qui fait la fierté de la municipalité ? Une chose est sûre : la Ville a intégré les préoccupations environnementales dans sa réalisation. Le bâtiment se veut ainsi à haute performance énergétique, avec une attention toute particulière portée à la température, en été comme en hiver. Le tout avec un bardage en bois non traité, de provenance locale.
Et la Ville de souligner son « souci constant d’amélioration des conditions de travail des professionnels ». Un souci qui se traduit par la création d’une salle de psychomotricité, située au centre du bâtiment, ou encore d’un espace peinture pour les enfants. Sans oublier l’insonorisation de l’établissement et des dortoirs situés à proximité des unités de vie pour favoriser la surveillance. Autant d’aménagements que les salariés pourront découvrir en septembre prochain.