REPORTAGE – La sixième édition de Grehack a encore fait le plein de hackers, ce vendredi 16 novembre, sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble. 350 hackers ont suivi l’événement organisé par Securimag, une association animée par les étudiants de l’Ensimag. Le but de ce rassemblement ? Se mettre à jour, entre connaisseurs, sur les dernières pratiques en matière d’intrusion et de failles informatiques.
Lorsque le béotien entend parler de « hacker », il se figure un individu solitaire, tête engoncée dans la capuche, en train de taper frénétiquement sur son clavier d’ordinateur, dans un univers glauque à la Matrix.
Une toute autre ambiance régnait ce vendredi 16 novembre sur le campus de Saint-Martin‑d’Hères, à l’occasion de la 6e édition de l’événement Grehack. Point de capuches sur la tête des 350 hackers réunis.
Organisée dans les locaux de l’École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées (l’Ensimag), Grehack s’est tenue dans une atmosphère studieuse certes, mais détendue et conviviale. Le profil des participants ? Des étudiants pour un tiers d’entre eux, des professionnels pour un autre tiers, le dernier tiers étant constitué de chercheurs.
Des places prises d’assaut en moins d’une demi-heure
Venus des quatre coins de France, les hackers ne semblaient pas redouter de se montrer à visage découvert, ce vendredi. Il faut dire que les organisateurs de Grehack revendiquent la pratique du « hacking éthique », où il s’agit de trouver les failles des programmes informatiques non pas pour pirater les systèmes, mais pour mieux les corriger.
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