FIL INFO – Les syndicats de l’Éducation nationale appellent à la grève et à la manifestation, lundi 12 novembre, pour dénoncer les suppressions de postes annoncées dans le cadre du Budget 2019. À Grenoble, la manifestation débutera à 14 h 30, au départ de la place de Verdun.
Mouvement de grogne en perspective dans l’Éducation nationale. Les syndicats Snes-FSU, Unsa Éducation et SGEN-CFDT appellent les personnels à la grève et la manifestation le lundi 12 novembre, pour protester contre la suppression annoncée de postes dans le cadre du Budget 2019. À Grenoble, rendez-vous est donné à 14 h 30 place de Verdun.
« L’Éducation nationale n’est plus une priorité ! », clame ainsi la section académique de Grenoble du Syndicat national des enseignements de second degré (Snes). Qui annonce la suppression de 2 650 postes d’enseignants dans les collèges et les lycées (toutes voies confondues), ainsi que de 400 postes administratifs. Et ceci, indique encore le Snes, alors que « 32 000 élèves de plus sont attendus en collège à la rentrée 2019 ».
Des actes qui contredisent les intentions, pour le syndicat
Pour le syndicat, les conséquences de cette suppression seront multiples. À commencer par une dégradation des conditions d’études des élèves et une hausse des effectifs par classe. Mais aussi le recours à la contractualisation et aux heures supplémentaires. Enfin, la diminution des postes dans les administrations des établissements nuira à la qualité des services vis-à-vis des usagers comme du personnel, estime le syndicat.
Une inadéquation entre les actes et les objectifs affichés ? « Le ministre [Jean-Michel Blanquer, ndlr] ne peut se prévaloir d’un objectif d’augmentation générale du niveau des élèves et de justice sociale, sans s’en donner les moyens », écrit le Snes. Tout en ironisant sur des suppressions de poste décidées au moment où le gouvernement plaide pour une « école de la confiance » et appelle les Français à se « rassembler autour de l’essentiel, c’est-à-dire l’avenir des élèves ».