FOCUS – Le centriste Philippe de Longevialle, ancien adjoint de Michel Destot, a présenté ce samedi, en compagnie de sa collègue centriste Marie-Claire Nepi, de Franck Trouilloud, ex-directeur de la communication de la Ville sous Michel Destot, et d’une dizaine d’autres sympathisants son nouveau collectif, baptisé « Grenoble Innove ». Lancé dans l’optique des municipales 2020, celui-ci rassemble des personnalités de différents horizons politiques et de la société civile. Objectif affiché : offrir une alternative aux Grenoblois ne se reconnaissant ni dans la municipalité actuelle ni dans la candidature d’Alain Carignon.
« On est en marche… pardon, en mouvement ! » Philippe de Longevialle se ravise immédiatement et part dans un éclat de rire se propageant à l’assemblée. Lapsus révélateur ? Tout comme La République en marche (LREM) avait bousculé l’échiquier politique national en 2017, en transcendant les clivages politiques traditionnels, « Grenoble Innove » ambitionne de produire un tel séisme à l’échelon grenoblois, à l’occasion des élections municipales 2020.
Mis sur orbite officiellement ce samedi, le nouveau collectif porté par l’ex-adjoint centriste à l’urbanisme sous Michel Destot rassemble ainsi « des gens de sensibilités diverses, issues du centre, de la gauche, de la droite et de la société civile ».
« Trois porte-parole mais pas encore de chef de file ou candidat »
Mais là où LREM s’était dès le départ placée sous la coupe d’Emmanuel Macron, « Grenoble Innove » refuse pour l’heure de s’afficher au service d’un candidat déclaré. « On fait l’inverse de ce que font tous les autres, avec quelqu’un qui est désigné tête de liste », affirme Philippe de Longevialle.
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