REPORTAGE VIDÉO - La Marche pour le climat – organisée dans près de 80 villes de France – a rassemblé à Grenoble plusieurs milliers de personnes ce samedi 13 octobre. Quasiment un mois après une première mobilisation, des citoyens ont à nouveau demandé aux décideurs de tous bords de prendre de vraies mesures pour préserver le climat. Pour ce mouvement autonome et autogéré sans appartenance politique, syndicaliste ou associative, une chose est sûre : « il est encore temps pour le climat ».
C'est une foule majoritairement jeune, dynamique et bigarrée qui s'est massée sur la place de Verdun ce samedi 13 octobre à Grenoble, en vue de participer à la Marche pour le climat organisée par le collectif citoyen Il est encore temps.
Plusieurs milliers de personnes ont ainsi défilé durant près de deux heures dans les rues du centre-ville de Grenoble avant de rallier le Jardin de ville. Dans la foule, énormément de porteurs de pancartes individuelles, pour certaines pleines d'humour, souvent confectionnées sur place juste avant que le cortège ne s'ébranle.
« Il est encore temps pour le climat »
Dans les rangs des marcheurs, des slogans fusent dont les fameux « On est plus chaud, plus chaud, plus chaud que le climat » et « Changeons le système, pas le climat », le tout sur fond de batucada. Avec, dans l'esprit de tous, l'urgence pressante qu'il y a à agir pour conserver une planète habitable et préserver son environnement tout autant que sa biodiversité.
Dans leur ligne de mire ? Les décideurs et dirigeants de tous poils – politiques, industriels et financiers – afin que des solutions concrètes répondant à cette urgence puissent enfin émerger puis être appliquées.
Le collectif n'en démord pas, « il est encore temps » pour sauver le climat, on ne s'est que trop atermoyé depuis plus de quarante ans durant lesquels les scientifiques ont multiplié, en vain, les cris d’alarme.
Retour en images sur la manifestation grenobloise émaillée d'une action de désobéissance civile devant l’agence Victor-Hugo de la Société générale, menée par des activistes d'Alternatiba Grenoble, d'ANV Cop21 et des Amis de la Terre.
Joël Kermabon