FIL INFO – Trois Étoiles solidaires fête ses trois ans ce mois d’octobre 2018. Ce
dispositif de reconditionnement des produits alimentaires périssables pour repousser leur date de péremption et permettre leur distribution, a conduit à réaliser 400 000 repas en trois ans. Il génère aujourd’hui 1 000 plats cuisinés sous barquettes par jour, remis à des personnes en situation de précarité.
Trois ans déjà que le dispositif Trois Étoiles solidaires permet aux plus démunis de manger correctement. Depuis le mois d’octobre 2015, les produits alimentaires rapidement périssables comme la viande sont en effet reconditionnés en plats cuisinés dans la cuisine du collège Marc-Sangnier de Seyssins afin d’allonger leur temps de consommation et de les distribuer aux personnes en situation de précarité.
La Banque alimentaire de l’Isère (BAI), dont les bénévoles récoltent les produits dans les grandes et moyennes surfaces, se souvient : « Précédemment, il était impossible pour la BAI de récupérer la viande avec une DLC du jour. […] Un vrai gâchis de nourriture indispensable pour les bénévoles de la BAI, qui œuvrent depuis plus de trente ans pour la lutte contre le gaspillage alimentaire. » Né dans l’esprit du restaurateur grenoblois Pierre Pavy, Trois Étoiles solidaires a apporté la solution.
Pas moins de 400 000 repas réalisés en trois ans
Aujourd’hui, ce sont 1 000 repas par jour qui sont conditionnés en barquettes, sous la forme de plats cuisinés et équilibrés. Le délai de consommation allongé de cinq jours après conditionnement permet ainsi à la Banque alimentaire de l’Isère de redistribuer les plats à ses quatre-vingt-dix associations partenaires sur le département, qui apportent une aide alimentaire à près de 6 000 personnes par semaine.
Outre les bénévoles de la Banque alimentaire, le projet Trois Étoiles solidaires implique une douzaine d’élèves en écoles hôtelières, de l’Institut des métiers et des techniques (IMT), de l’École nationale des industrie du lait et des viandes (ENILV) ou du lycée professionnel Portes de Chartreuse. Des jeunes encadrés par un chef cuisinier salarié, dont le travail a permis de réaliser pas moins de 400 000 repas en trois ans.