FOCUS – Tandis que la Métropole inaugurait ce jeudi 27 septembre au matin la nouvelle déchèterie de Saint-Martin-d’Hères, premier opus des déchèteries « nouvelle génération » amenées à fleurir sur le territoire métropolitain d’ici 2030, le mouvement de grève débuté mardi à l’appel de la CGT s’est poursuivi toute la journée. Une douzaine de déchèteries étaient ainsi toujours bloquées ce jeudi, sur les vingt-et-une que compte l’agglomération grenobloise. Les agents protestent notamment contre la nouvelle organisation de leurs conditions de travail qu’entend imposer, selon eux, la Métropole.
Pour les agents grévistes, il s’agit d’une simple coïncidence. Mais Dimitri Martinez, secrétaire général CGT Métro, l’admet : ces derniers ont « saisi l’occasion pour se montrer et communiquer ».
Hasard du calendrier ou non, une dizaine d’agents se sont, en tout cas, invités à l’inauguration de la nouvelle déchèterie métropolitaine de Saint-Martin-d’Hères (voir encadré), ce jeudi matin, dans la zone des Glairons, se postant devant les grilles pour faire entendre leurs revendications. Une action qui fait suite au préavis de grève illimité déposé mardi par la CGT.
Ce jeudi, une douzaine des vingt-et-une déchèteries de l’agglomération étaient ainsi toujours bloquées. Un chiffre en légère baisse par rapport à la veille – seize équipements étaient à l’arrêt mercredi – mais loin de traduire un quelconque fléchissement du mouvement. « Aujourd’hui, c’est différent car pas mal d’agents sont basés sur Saint-Martin-d’Hères », explique François Bard, gardien de déchèterie, représentant du personnel CGT et élu au CHSCT. Et surtout, affirme-t-il, lui comme ses collègues sont « déterminés » à poursuivre la grève jusqu'à l'obtention « d'engagements concrets » de la part de la Métropole.
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