FIL INFO – La députée de la sixième circonscription de l’Isère Cendra Motin se déclare candidate à la présidence de l’Assemblée nationale, laissée vacante après la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique et solidaire. Si la parlementaire fait face à un Richard Ferrand hautement favori, elle ne s’en pose pas moins en alternative et revendique l’engagement En marche de « faire de la politique autrement ».
Une iséroise siègera-t-elle bientôt au perchoir ? La députée de la sixième circonscription de l’Isère Cendra Motin compte en effet parmi les candidats à la présidence de l’Assemblée nationale, laissée vacante avec la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique et solidaire. Elle “affrontera” quatre autres candidats En marche : Yaël Braun-Pivet, Barbara Pompili et le favori Richard Ferrand.
Membre de la Commission des finances de l’Assemblée et chargée de mission sur le très débattu prélèvement à la source, Cendra Motin pourra faire valoir son expérience de vice-présidente de l’Assemblée. Une fonction qu’elle a brièvement occupée entre les mois de juin et d’octobre 2017, et dans laquelle elle se serait particulièrement distinguée, si l’on en croit les louanges des Échos.
Une alternative face aux « anciens » ?
Dans une interview accordée à nos confrères du JDD, la députée iséroise met en tout cas les pieds dans le plat. « Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup vu le « faire de la politique autrement » », déclare-t-elle pour justifier sa candidature. Et de mettre en avant sa capacité à « obtenir un climat serein dans [les] débats », tout en se défendant de toute « vision angélique de ce que peut être la vie politique ».
Et si la parlementaire n’est pas dupe des préférences d’Emmanuel Macron, clairement en faveur de Richard Ferrand, elle n’en estime pas moins que le candidat favori « n’est pas identifié au renouveau en politique par nos concitoyens ». « Les anciens ne nous ont pas mis sous cloche, on a toujours notre rôle à jouer et on entend le jouer pleinement », tacle-t-elle en se présentant comme une réelle alternative. Les députés en décideront le mercredi 12 septembre.