FOCUS - Sévèrement épinglée pour sa gestion très comptable du CHU de Grenoble, sa directrice générale est en partance pour Paris, appelée pour travailler sur… la réforme du financement du système de santé. Alors qu'un plan d'actions a été mis en place à l'hôpital pour lutter contre la souffrance au travail, la question des moyens demeure entière. Et laisse la CGT dubitative alors que le projet régional de santé vient tout juste d'être adopté.
Y aura-t-il un avant et un après Couty ? Quelques jours après la présentation du plan d'actions mis en place par le CHU de Grenoble suite au rapport pointant la multiplication de cas de souffrances et de harcèlement au travail, le climat n'est guère à la franche rigolade. Et le départ annoncé de la directrice générale le 15 juin ne rassure guère les représentants du personnel.
Un placard pour la directrice générale ?
Dans un mois, Jacqueline Hubert, promue au ministère de la Santé, s'en va en effet rejoindre un groupe de pilotage* mis en place pour préparer le plan Santé. Objectif : réformer le financement du système de santé en modulant notamment le dispositif actuel de tarification à l'activité (T2A).
Un placard pour la directrice générale ? Car il faut reconnaître que celle-ci a été sérieusement bousculée ces derniers mois, à la fois par son personnel qui lui reproche un management sévère mais aussi par le médiateur Édouard Couty qui lui oppose une gestion très comptable
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