EN BREF – Après les enfants de plusieurs écoles primaires grenobloises, les résidents de l’Établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad) Saint-Bruno ont à leur tour reçu un pot de miel de la Ville de Grenoble, ce jeudi 15 février. L’occasion d’échanger avec les anciens sur la protection des abeilles, notamment en milieu urbain.
« Le miel nous apporte un peu de douceur dans nos vies quotidiennes », affirme avec une pointe de lyrisme Alain Denoyelle, adjoint à l’Action sociale de la ville de Grenoble.
Ce jeudi 15 février, les 74 résidents de l’Établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad) Saint-Bruno se sont vu remettre un petit pot de miel de la municipalité par l’élu accompagné de Kheira Capdepon, adjointe aux personnes âges et à la politique intergénérationnelle.
Particularité de ce miel : il est produit au cœur de la ville. Depuis 2010, treize ruches ont en effet été installées dans divers lieux de Grenoble. Sur le toit de l’Hôtel de ville, au-dessus de l’école Saint-Laurent, à la Maison des Collines, au Centre horticole et dans les parcs Marliave, Jean-Verlhac et des Champs Élysées.
Cette année, la récolte a été fructueuse. Les sept jardiniers volontaires du service Espaces verts ont récolté 164 kg de miel, soit 10 kg de plus que l’année précédente. « Cela permet d’en offrir à un plus large public ». C’est ainsi que 22 classes de dix écoles ont d’ores et déjà pu profiter de cette distribution alliant pédagogie et plaisir gustatif.
Un moment de partage
La rencontre avec les habitants de cette résidence a été l’occasion de leur parler de la protection des abeilles. Puisque, selon Vincent Gaguin, référent apiculture du service, « la présence d’abeilles témoigne d’une bonne qualité environnementale ». En effet, depuis dix ans, la Ville de Grenoble n’utilise plus de pesticides dans ses espaces verts. Condition sine qua non d’un miel de qualité, sans agents toxiques.
Kheira Cpadepon, adjointe aux Personnes âgées et à la Politique intergénérationnelle, était présente pour distribuer aux résidents ce miel urbain.
À la suite de la présentation de Vincent Gaguin sur les méthodes d’apiculture en ville, les questions fusent. « Comment les abeilles reconnaissent-elles leurs ruches ? » « Il existe des ruches amies et ennemies ? » La vie des abeilles attise la curiosité des résidents.
Entre partage d’anecdotes et éclats de rire, des interrogations plus ou moins sérieuses émergent : « Les abeilles diabétiques, qu’est-ce qu’elles mangent ? »
Le temps des questions terminé, l’heure est à la dégustation. Chacun des résidents repart avec son pot, après avoir testé la qualité du produit. Les avis semblent unanimes : « Délicieux ! », « Pas trop sucré », « Très bon ! »
Après la résidence Narwick, l’Ehpad de Saint-Bruno, la distribution va se poursuivre dans les l’Ehpad Les Delphinelles à Teisseire et celle de Montbonnot-Saint-Martin.
Juliette Oriot