FIL INFO – La CCIAG (Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise) met en avant son bilan carbone en baisse. Avec 115 grammes de CO2 par kilowatt-heure vendu, la Compagnie bat ainsi son propre record. Un atout qu’elle entend bien valoriser alors qu’un appel d’offres se profile pour cette année 2018.
La Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise (CCIAG) vante son bilan carbone sur la saison 2016 – 2017. Avec un taux d’émission de 115 grammes de CO2 (dioxyde de carbone) par kilowatt-heure vendu, elle annonce « battre des records à la baisse de son taux d’émission ». En 2015 – 2016, ce taux était encore à 141 grammes par kWh.
« Ce chiffre positionne favorablement le chauffage urbain métropolitain par rapport aux
énergies fossiles. À titre de comparaison, les autres énergies traditionnelles se situent à des
niveaux supérieurs : 234 g/kWh pour le gaz naturel, 300 g/kWh pour le fioul domestique », fait savoir la CCIAG dans un communiqué.
Objectif : 100 % d’énergie verte en 2050
Se voulant « acteur local du développement durable », la Compagnie rappelle que 65 % de la chaleur produite par ses centrales sont issus d’énergies renouvelables et de récupération.
En 2016, le président de la CCIAG Hakim Sabri fixait comme objectif d’atteindre les 75 % à court terme… en attendant les 100 % d’énergie verte, annoncés à l’horizon 2050.
La Compagnie de chauffage ne met pas en avant son bilan écologique par hasard. Sa délégation de service public arrive à terme en 2018 et la société devra concourir à un appel d’offres pour conserver la gestion du réseau de chauffage de l’agglomération, qu’elle alimente depuis 1960. Et si le suspense peut sembler modéré, la CCIAG refuse de considérer que tout est joué d’avance.