La startup meylanaise Wafinu, qui vend des autocollants et produits amusants au profit d’un refuge pour animaux abandonnés, fait une campagne de financement participatif pour se faire mieux connaître et accroître le réseau de distribution des autocollants.
Wafinu, quésaco ? Une startup « féminine, canine et féline » engagée pour la protection animale. Cette entreprise située à Meylan vend tout un éventail d’autocollants décoratifs et amusants – représentant diverses races de chats et de chiens – aux défenseurs de la cause animale. Les bénéfices ainsi réalisés sont reversés au refuge l’Apagi du Versoud, qui s’occupe d’animaux abandonnés.
Afin d’aider encore davantage ce refuge animalier, Wafinu a lancé une campagne de financement participatif qui se terminera fin janvier. Objectif : récolter 5 000 euros qui permettront de financer les investissements publicitaires et de s’implanter dans une centaine de lieux de distribution pour la vente des autocollants.
Déjà 1 000 euros versés au refuge fin 2016
Au départ, Wafinu, « c’est l’histoire de deux passionnées de chiens qui se demandent comment elles pourraient aider un refuge pour animaux ». Sensibles à la protection animale, Marie et Florence, les deux initiatrices de ce projet, ont toujours souhaité lutter contre l’abandon des animaux et promouvoir l’adoption.
Les deux entrepreneuses expertes en communication ont ainsi décidé de lancer en 2016 une série de produits originaux et amusants dont la vente permet de soutenir les refuges animaliers. En effet, « la France compte 13,5 millions de chats et 9 millions de chiens. Toutefois, derrière ces chiffres, se cache une dure réalité : celle des abandons qui sont chaque année plus nombreux », rappellent les deux entrepreneuses.
En six mois, plus de 600 autocollants Wafinu ont été vendus grâce à leur page Facebook et au bouche à oreille. Forte de son succès, la startup a alors élargi sa gamme de produits : désormais, des mugs “rigolos” sont disponibles à la vente. Et dès décembre 2016, Wafinu a pu verser un chèque de 1 000 euros au refuge de l’Apagi.
« Les gens reçoivent parfois des animaux en guise de cadeau »
« Ces dons sont très importants pour notre association », assure Philippe Peuriere, le président de l’association Apagi, contacté par téléphone. « Nous bénéficions déjà de subventions publiques, mais elles ne sont pas suffisantes pour assurer l’ensemble des soins vétérinaires, qui sont très coûteux », poursuit-il.
D’autant plus que, « chaque année, de plus en plus d’animaux sont abandonnés. Pendant la période de Noël, les gens reçoivent parfois des animaux en guise de cadeaux alors qu’ils n’en veulent pas. Résultats ? Ils sont abandonnés », déplore-t-il. Pensez‑y donc à deux fois avant d’offrir un cadeau à poil pour les fêtes de fin d’année.
AMa