Le maire de Grenoble Éric Piolle adresse une lettre au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et lui demande de prendre des dispositions pour assurer la sécurité des biens et des personnes sur la région grenobloise. Une lettre qui fait suite aux incendies ayant touché les gendarmeries de Grenoble et de Meylan, ainsi que la Casemate.
Suite aux incendies ayant touché la région grenobloise ces derniers mois, le maire de Grenoble Éric Piolle a adressé lundi 27 novembre une lettre au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Son objet ? Appeler le ministère à « prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire ».
Le maire de Grenoble rappelle ainsi dans son courrier les incendies des casernes de gendarmerie de Grenoble et de Meylan ainsi que la destruction par les flammes du premier étage de la Casemate. Des actes de « dégradations » à chaque fois revendiqués par des « individus se définissant de la mouvance anarchiste et libertaire ».
Éric Piolle affirme sa confiance dans l’action des forces de l’ordre
Si Éric Piolle précise avoir, à plusieurs reprises, condamné chacun de ces « actes inacceptables », l’incendie de la Casemate semble vraiment avoir mis… le feu aux poudres. « Avec cet acte visant le centre de culture scientifique, c’est non seulement un lieu de travail, d’apprentissage et de diffusion de la culture scientifique, […] mais c’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu d’intelligence collective qui est visé », juge le maire dans son courrier.
L’édile considère plus généralement ces incendies criminels comme autant d’attaques sur les citoyens de la région. « Attaquer de la sorte des équipements publics, s’en prendre à des biens communs, revient à s’en prendre à ses utilisateurs, aux Grenoblois et plus largement aux habitants du territoire », écrit encore le maire de Grenoble.
Enfin, assurant sa « confiance dans l’action de l’État et dans la capacité des forces de sécurité à mener efficacement l’enquête », Éric Piolle conclut son courrier en affirmant son soutien aux « dispositions » que pourrait prendre le ministre : « La Ville de Grenoble se tient résolument à vos côtés pour mettre un terme à ces agissements dans les meilleurs délais. »