La plateforme des Droits des femmes de l’Isère organise une manifestation à Grenoble, le samedi 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Objectifs ? Rappeler les agressions dont elles sont victimes, mais aussi protester contre la politique du gouvernement.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la plateforme des Droits des femmes de l’Isère organise une manifestation, le samedi 25 novembre, place Saint-André à Grenoble à 16 h 30. Au rendez-vous : minute de silence, pochoirs de silhouettes de femmes, et « des chants, des slogans, des revendications », promettent les organisatrices.
« Les exemples ne manquent pas pour montrer à quel point notre société est patriarcale malgré l’idée que femmes et hommes sont égaux en droits », écrit la plateforme. Et celle-ci de citer les accusations récentes de violences sexuelles sur les réseaux sociaux, mais aussi les témoignages « de plus en plus nombreux » de violences gynécologiques, ou encore le procès de Pontoise « où une fille de 11 ans est considérée comme consentante pour une relation sexuelle avec un homme de 28 ans ».
La politique du gouvernement mise en cause
Les féministes entendent également dénoncer la politique du gouvernement et des collectivités locales face aux violences faites aux femmes. En particulier le remplacement du ministère des Droits de femmes par un secrétariat d’État, s’accompagnant d’une baisse de budget de 7,5 millions d’euros.
La plateforme des Droits des femmes de l’Isère signale enfin la baisse des subventions accordées aux associations féministes. Sans oublier la suppression des contrats aidés, « précarisant encore plus les femmes, majoritairement concernées par ces contrats ». Ni la Loi travail, « pénalisant en premier lieu les travailleurs précaires, donc les travailleuses ».