Cinquante sites historiques de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont livrés aux votes des internautes dans le cadre d’une opération “patrimoine” du Conseil régional. Le but : bâtir un réseau des sites fondant « l’identité de la nouvelle Région », afin de les valoriser auprès des habitants et, plus particulièrement, des scolaires.
« La Région fière de son Histoire », tel est le nom de l’opération “patrimoine” du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes. L’objectif ? « Bâtir le réseau des grands sites qui fondent l’identité de la nouvelle Région », en mettant en avant un site historique de chacune des treize collectivités (douze départements plus la Métropole de Lyon) qui la composent.
Le Conseil régional invite ainsi les habitants de la Région à voter pour choisir les sites à mettre en avant, dans la limite d’un site par département. Il suffit pour cela de livrer nom, prénom, courriel et département de résidence. Une fois les votes clos le 19 novembre, les sites ayant obtenu le plus de voix seront « valorisés » autour de projets éducatifs à l’attention des lycéens et avec un onglet « sites régionaux qui font l’histoire de France » sur l’application Pass’Région.
Cinq sites retenus pour l’Isère
Cinquante sites ont été retenus par la Région afin d’être soumis aux votes, avec la possibilité pour les citoyens d’en signaler d’autres, en cas d’oubli. Palais idéal du facteur Cheval (Drôme), Abbaye Notre-Dame d’Abondance (Haute-Savoie), Caverne du Pont d’Arc (Ardèche), Château de Val (Cantal)… L’internaute n’a que l’embarras du choix.
Cinq sites ont été retenus pour le département de l’Isère : le Domaine de Vizille, le Monastère de la Grande Chartreuse, le Théâtre antique de Vienne, la Tour Perret et le Palais du Parlement du Dauphiné.
« Nos origines, notre identité », écrit Laurent Wauquiez
Les préoccupations historiques ne sont pas les seules en jeu dans cette opération, ainsi que le rappelle le président du Conseil régional, Laurent Wauquiez. Le candidat favori à la présidence des Républicains n’oublie pas de mentionner « nos origines, notre identité », au moment où, juge-t-il, l’évocation du passé serait devenu pour certains « une transgression, presque un interdit ».
« Nous ne pouvons plus prétendre que notre héritage n’a pas d’importance », écrit encore Laurent Wauquiez. Qui, comme dans “l’affaire” de la crèche de Noël de l’Hôtel de Région, mêle patrimoine religieux et historique : « Notre jeunesse mérite de savoir pour qui ses ancêtres se sont battus, pourquoi ils ont bâti ces églises, ces châteaux, ces viaducs et façonné ainsi nos vallées. »