DÉCRYPTAGE - La foire de Grenoble aux couleurs du cinquantenaire des Jeux olympiques va-t-elle propulser Alpexpo vers les sommets ? On en n'est pas encore là. Si la société aux manettes de la foire-expo s'apprête à annoncer pour la seconde année consécutive un résultat positif, elle le doit surtout à un remboursement de taxe indûment perçue qui tombe à point nommé. Et qui va lui permettre de rééchelonner sa dette…
Alors que la foire de Grenoble vient d'ouvrir ses portes ce vendredi 3 novembre, les organisateurs attendent beaucoup de cette édition aux couleurs des cinquante ans des JO de Grenoble (cf. encadré).
Cet évènement phare d'Alpexpo est en effet la locomotive en matière de chiffre d'affaires des évènements organisés par la société qui, à Grenoble, gère à la fois le palais des expositions, le Summum et le palais des congrès. Celui qui permet de boucler un exercice sur une note positive.
Après dix années passées à voir valser les directeurs*, à perdre des marchés, et à accumuler les déficits – 780 000 euros en 2014 et 908 000 en 2015, après 7 millions d'euros de pertes cumulées de 2010 à 2014 –, Alpexpo a bon espoir de sortir enfin, et surtout définitivement, la tête de l'eau. Va-t-elle confirmer la tendance amorcée en 2016 ?
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