Le Mouvement En marche pour la liberté vaccinale lance un nouvel appel national ce samedi 14 octobre. À Grenoble, une marche citoyenne – la troisième après les rassemblements en juillet et septembre – débutera à 14 heures, à l’Hôtel de Ville.
Né en juin 2017, ce mouvement entend défendre la liberté des choix thérapeutiques et la transparence en matière de santé publique, sans s’opposer directement à la vaccination.
« Avant toute chose, nous ne sommes pas anti-vaccins », peut-on lire en lettres capitales sur le site de l’association qui tient manifestement à lever toute ambiguïté.
Alors que le gouvernement prévoit d’étendre au 1er janvier 2018 le nombre de vaccins obligatoires, le mouvement qui revendique la liberté thérapeutique et la transparence médicale, entend bien se mêler au débat.
Dès janvier prochain, le nombre de vaccins obligatoires passe de trois à onze. La réforme aurait convaincu 49% des Français ? L’association En Marche pour la liberté vaccinale déplore, elle, un manque de communication de la part des institutions de santé publique. Selon elle, l’insuffisance de transparence alimente involontairement le sentiment de défiance et les craintes à l’égard de la vaccination.
« Une communication claire, précise et transparente »
Pour éviter ces écueils, le mouvement prône une « communication claire, précise et transparente » qui seule permettrait de renouer la confiance perdue. « Le caractère autoritaire de la vaccination renforce le sentiment de défiance et la suspicion croissante d’une partie de la population », considère l’association.
Sans remettre en cause la nécessité de l’intervention étatique en terme de santé publique, le mouvement s’oppose aux décisions unilatérales qui ne laisseraient pas place au débat public. Non sans se fixer trois grands objectifs : la liberté de choix thérapeutique en matière de vaccination, une plus grande reconnaissance des accidents post-vaccinaux et la création d’un fonds d’indemnisation des victimes.
AMa