DÉCRYPTAGE - La convention signée en 2012 entre la Ville de Grenoble et GEG pour la distribution du gaz et de l’électricité est illégale. Mais aujourd’hui, c’est la Métro, désormais compétente, qui doit re-contractualiser. Des années que la majorité écolo grenobloise, qui porte le rêve d’un grand service public de l’énergie, ferraille sur le dossier. Reste qu’aujourd’hui, la Ville a passé son tour et n’a guère plus la main sur le dossier.
Cinq ans que l’Ades et, derrière, le noyau dur de la majorité grenobloise réclame la résiliation de la convention de délégation de service public (DSP) qui, depuis 2012, lie la Ville de Grenoble à GEG pour la distribution du gaz et de l’électricité.
En février 2017, le tribunal administratif de Grenoble a finalement donné raison à l’Association pour la démocratie, l’écologie et la solidarité*. Comme il l’avait déjà fait pour la DSP passée en 1986 sous la municipalité Carignon, contrat lui aussi entaché d’irrégularités. Six mois après, on en est peu ou prou au même point : le contrat court toujours.
« Le dossier est en cours d’instruction », font savoir les services de la Métro. L’Ades, elle, s’impatiente et attaque le refus de résilier, suspectant la collectivité désormais compétente en lieu et place de la Ville de Grenoble, de traîner les pieds.
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