Dans le cadre d’une journée d’action nationale, ce mardi 10 octobre, les fonctionnaires de l’Isère sont invités par les syndicats CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, Unsa 38, FSU Isère et Solidaires à faire grève et à manifester à Grenoble, Vienne et Bourgoin-Jallieu.
Comme sur l’ensemble du territoire français, les agents de la fonction publique de l’Isère sont appelés à faire grève ce mardi 10 octobre. C’est en effet ce jour qu’était au départ fixé un rendez-vous salarial avec le ministre des comptes publics et de la fonction publique Gérald Darmanin. Un rendez-vous finalement repoussé au vendredi 13 octobre, face au mouvement de grèves et de manifestations.
Conséquences pratiques du mouvement, la Ville de Grenoble annonce l’annulation de la restauration scolaire dans ses écoles. Une décision « liée à l’impossibilité de garantir par avance la livraison, la préparation-mise en chauffe, le service et l’encadrement des enfants ». La garderie du matin et le périscolaire de 16 heures ne seront assurés qu’en fonction du nombre de professionnels présents.
Les crèches municipales risquent également d’être fermées. Les parents sont invités à se renseigner auprès des agents municipaux.
Manifestation à partir de 14 heures depuis le campus
En Isère, l’appel à l’arrêt de travail est porté par la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, Unsa 38, FSU Isère et Solidaires. L’intersyndicale divise la journée en deux étapes : le matin, « actions et mobilisation dans les services et les établissements », et l’après-midi une manifestation qui débutera à 14 heures devant l’Amphi Weil (campus de Saint-Martin-d’Hères) en direction de la préfecture de l’Isère.
À Bourgoin-Jallieu, les syndicats appellent à une manifestation à 10 h 30 devant l’Hôtel de Ville. À Vienne, des rassemblements sont annoncés de 10 heures à 11 heures devant la mairie, et de 11 h 30 à 14 heures devant l’hôpital.
À travers ce mouvement, les fonctionnaires souhaitent porter plusieurs revendications. Sont ainsi demandés l’augmentation du point d’indice des agents, la suppression du jour de carence et « l’arrêt du plan social » dans la fonction publique. Mais aussi la transformation des CDD ou contrats aidés en emplois statutaires, et « le respect des garanties collectives des agents publics ».