Les sénateurs Michel Savin et Frédérique Puissat demandent aux maires de faire pression auprès des députés LREM de l’Isère pour que les compétences eau et assainissement dévolues aux communautés de communes et jusque-là seulement optionnelles ne soient pas rendues obligatoires au 1er janvier 2020.
La commission des lois de l’Assemblée nationale, « dans laquelle siègent les députés isérois Émilie Chalas, Caroline Abadie, Élodie Jacquier-Laforge et Catherine Kamowski », notent les deux sénateurs Les Républicains, « a rejeté la proposition de loi présentée par la majorité sénatoriale et adoptée par le Sénat et visant au maintien des compétences eau et assainissement dans les compétences optionnelles des communautés de communes ».
Les sénateurs dénoncent une position « dogmatique et partisane »
Pour les deux parlementaires, il s’agit là d’une position purement idéologique. « Les députés de la majorité présidentielle ont rejeté ce texte estimant ne pas vouloir adopter une loi ayant une origine sénatoriale, qui plus est adopté sous la mandature précédente. Cette position dogmatique et partisane est dommageable pour les communes iséroises, et va à l’encontre même du souhait du candidat Macron de travailler avec l’ensemble des acteurs politiques, quelles que soient leurs sensibilités ».
Pour Michel Savin et Frédérique Puissat, il est indispensable que les communes puissent avoir le choix. « Le service de l’eau est un service de proximité par excellence et répond à des logiques particulières, au regard de la spécificité des territoires, notamment de montagne. Laisser la possibilité aux communes de choisir, c’est assurer aux usagers la continuité d’un service de qualité et le prix le plus juste. »
La loi doit être votée le 12 octobre en séance publique.
PC