DÉCRYPTAGE - A Allevard, petite commune de l'Isère classée station hydrothermale,
la question de l'indemnité des élus est un sujet sensible. Notamment celle du premier d'entre eux : Philippe Langénieux-Villard. Alors quand le maire divers droite, déjà grassement payé, a décidé d'une nouvelle hausse, cela a été la goutte d'eau. En juillet, la justice l'a obligé à publier une tribune de l'opposition qui mettait cartes sur table. Depuis, la hausse des indemnités, votée mais pas appliquée, tente de se faire oublier…
L'augmentation de leurs indemnités, les élus d'Allevard devraient la voir passer sous leur nez.
En juillet dernier, le conseil municipal avait pourtant – non sans quelques oppositions et ce jusque dans ses rangs – acté l'augmentation de la rémunération d'environ 20 % octroyée au maire, à ses adjoints et quelques conseillers municipaux de la majorité.
Cette hausse ne devrait donc pas être appliquée. Tout du moins, pas tout de suite. Face à la levée de boucliers, il est visiblement plus que temps de laisser passer l'orage. Non seulement, les élus ne devraient pas toucher cette augmentation dans les mois qui viennent mais, en plus, ils vont devoir “rembourser” le trop-perçu du mois d'août. La délibération est-elle annulée ? Même pas. Elle n'est juste plus appliquée. « Quand sera-t-elle appliquée ? Je ne sais pas. On verra… », élude le maire, Philippe Langénieux-Villard (divers droite).
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