REPORTAGE VIDÉO – Citoyens, élus et représentants d’entreprises se sont réunis ce mardi 3 octobre à La Belle électrique, à l’occasion du lancement de la première édition du Grenoble Civic Lab. Avec un objectif : faire émerger des idées pour la création d’outils numériques visant à aménager le territoire de l’agglomération grenobloise. Et encourager les collaborations entre acteurs privés et institutions publiques d’ici le 15 février 2018.
« Comment imaginer la Ville de demain ? » La question s’est posée à plusieurs reprises, le 3 octobre à La Belle électrique, lors du lancement de la première édition du Grenoble Civic Lab. Ce rendez-vous proposait aux citoyen, aux élus et aux professionnels de se rassembler pour réfléchir aux innovations possibles sur le territoire de l’agglomération grenobloise. Avec au cœur de l’aménagement urbain, l’outil numérique.
Plans interactifs dans la ville, installations lumineuses au sol pour éclairer les parcs la nuit, dispositifs sonores pour faciliter l’accessibilité aux malvoyants… Les idées et les inventions citoyennes n’ont pas manqué au Grenoble Civic Lab.
Financés par la Ville de Grenoble et la Métropole, Grenoble Ville de Demain et le groupe GEG, ces projets sont aussi soutenus par de nombreux partenaires (Orange, La Belle électrique, la Casemate, French Tech, Grenoble INP etc.).
Cinq défis proposés aux participants
En tout, cinq grands « défis » ont été proposés aux participants du Grenoble Civic Lab. La Ville de Grenoble en a présenté deux : un projet de signalisation urbaine augmentée et l’installation d’une conciergerie numérique de quartier permettant aux habitants d’avoir accès à certains services. La Métropole a quant à elle axé son projet sur les nouvelles formes de contributions citoyennes au territoire (cartes contributives, capteurs d’énergie au domicile etc.). Le groupe GEG proposait, lui, d’innover dans les économies d’énergie et le développement durable. Enfin, les participants pouvaient développer un “projet libre” sur les thèmes de l’urbanisme et du numérique.
Les participants ont ensuite choisi l’un de ces grands défis puis réfléchi et échangé sur des innovations numériques qui participeraient à l’aménagement du territoire. Citoyens, étudiants, professionnels, chercheurs et entrepreneurs ont ainsi coopéré pour imaginer ces projets contributifs. En février 2018, les cinq prototypes gagnants bénéficieront d’un prix de 2 000 euros et d’une campagne de crowdfunding pour la mise en œuvre du projet.
« Une Ville qui se transforme »
Cette initiative contributive s’inscrit dans la logique de réaménagement urbain décidé par la municipalité. « Nous voulions réunir des acteurs très différents autour d’une même table. L’idée est d’inventer ensemble pour répondre aux besoins d’une ville qui se transforme », explique Laurence Comparat, adjointe au maire chargée du numérique et de l’ouverture des données publiques.
« Il y a aussi les enjeux de la transition économique et sociale. C’est pourquoi il est nécessaire de mobiliser toutes les intelligences pour créer la Ville de demain […] On espère ainsi mettre en œuvre des projets très concrets qui ont été imaginés directement par les acteurs du territoire », conclut l’élue.
Rendez-vous en mars 2018 pour connaître les projets sélectionnés qui seront mis en œuvre.
Anaïs Mariotti