EN BREF – Bouygues Telecom, Free mobile, SFR et Orange attaquent ensemble le Plan local d’urbanisme de la Ville de Grenoble. Les opérateurs n’acceptent pas que la collectivité leur impose où installer, et où ne pas installer, leurs antennes-relais depuis fin 2014. Quand bien même la motivation de la Ville est de protéger les personnes sensibles des ondes électromagnétiques…
Les quatre opérateurs, par ailleurs concurrents, font front commun contre la Ville de Grenoble. Bouygues Telecom, Free mobile, SFR et Orange attaquent ensemble son Plan local d’urbanisme. Leur objectif ? Remettre en cause les limitations qui leur sont imposées depuis fin 2014 par la collectivité concernant l’installation de leurs antennes-relais.
En décembre 2014, alors que le déploiement de la 4G battait son plein, la majorité conduite par Eric Piolle, maire EELV de Grenoble a en effet souhaité modifier son Plan local d’urbanisme (PLU) en révisant notamment le chapitre concernant la « protection des équipements sensibles des faisceaux des antennes de téléphonie mobile ». Avec comme finalité d’empêcher toute installation de nouvelle antenne-relais à moins de 100 mètres d’équipements sensibles, type crèches, écoles ou établissements de personnes âgées.
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