Le Front social de Grenoble, nouveau collectif issu de la nébuleuse rassemblant diverses organisations politiques, associatives et alternatives de la gauche grenobloise organise une assemblée générale ce jeudi 21 septembre à 18 heures dans les locaux de Cap Berriat situés rue Georges Jacquet.
Le 2 septembre dernier, le Front social de Grenoble avait déjà organisé une journée festive de débats et d’information autour de la lutte contre les ordonnances Macron portant sur la réforme du code du travail. Une manière d’amorcer la rentrée sociale pour ce nouveau collectif combattant « Macron et son monde, et le système capitaliste qu’il favorise ».
Rassemblant des militants associatifs, syndicaux et politiques autant que des précaires, retraités ou encore des salariés du privé et du public, le Front social grenoblois s’articule autour de groupes de travail. Et les décisions l’impliquant dans son ensemble sont prises collectivement en assemblée générale. La prochaine se déroulera juste après la manifestation de ce jeudi 21 septembre, dans les locaux de l’association Cap Berriat.
Cette nouvelle AG sera essentiellement centrée sur les luttes en cours – notamment celle contre les ordonnances Macron – et les propositions d’actions afférentes.
Organiser la lutte
« Ensemble, nous appelons à construire la mobilisation pour faire échec à la politique du gouvernement au service du capitalisme et de la finance et à mettre en œuvre une alternative au service du progrès social par la grève, le blocage de l’économie et tous les moyens d’action que les composantes du Front social jugeront nécessaires », explique le collectif dans son appel à la lutte. Le Front social de Grenoble considère en effet que la crise sociale que connaît la France s’aggrave de jour en jour.
« Six millions de personnes sans emploi toutes catégories confondues pour à peine 200 000 emplois vacants, 680 000 licenciements, 86 % d’embauches en CDD l’an passé, 900 000 personnes à la rue et 15 000 expulsions locatives chaque année ! », énumère le collectif.
Pour ce dernier, les inégalités se creusent chaque jour. « Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, alors que les profits des grands groupes n’ont jamais été aussi indécents (76 milliards d’euros de bénéfices l’an passé !) », s’indigne-t-il encore.
Pour le Front social de Grenoble, l’affaire est entendue : le gouvernement n’a aucune légitimité. « Macron est président uniquement parce que les électeurs ont majoritairement rejeté l’extrême droite de Le Pen au second tour, mais seules 16,6 % des personnes en âge de voter l’avaient choisi au premier tour », argumente le collectif.
JK