REPORTAGE VIDÉO - Suite au plan social menaçant 345 emplois déclenché au début de l'été, près de trois cents salariés de General Electric Hydro se sont rassemblés ce mercredi 30 août au parc Bachelard, à l'appel de l'intersyndicale CFE-CGC, CFDT et CGT. L'objectif de ce rassemblement ? Informer les salariés sur l'avancement du plan social après une trêve estivale frappée du sceau de l'incertitude. L'occasion également pour certains élus locaux de réitérer leur soutien total et indéfectible aux employés et de leur recommander « de ne rien lâcher ».
Ce mercredi 30 août, une marée de casquettes bleues siglées "GE - 345" a envahi les gradins du théâtre de verdure du parc Bachelard à Grenoble. Près de trois cents salariés, pour certains accompagnés de proches, syndicalistes ou sympathisants, ont en effet répondu présent au rassemblement organisé par l'intersyndicale CFE-CGC, CFDT et CGT de GE Hydro.
GE - 345 : ces deux termes sérigraphiés ne sont pas innocents. Ils rappellent la menace de suppression de 345 emplois sur les quelque 800 que compte le site. La conséquence autant probable que redoutée du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui pèse, depuis le 7 juillet, sur les salariés de la filiale iséroise hydraulique de General Electric.
« Notre but n'est pas d'aller négocier un plan de saccage de l'emploi »
Dans la petite foule, nombre d'élus. Notamment Éric Piolle, le maire de Grenoble, Christophe Ferrari, le président de Grenoble-Alpes Métropole, et Olivier Véran, le tout nouveau député de la première circonscription de l'Isère, ainsi que d'autres, parfois ceints de leur écharpe. L'objectif de ce rassemblement en forme de rentrée sociale pour l'intersyndicale ? Informer les salariés sur ce qui s'est passé durant l'été, après le choc de l'annonce et une première action.
Mais aussi les mobiliser afin qu'ils puissent se serrer les coudes et rester unis jusqu’à la fin des négociations sur le PSE dont les termes devraient être arrêtés le 15 novembre
« Sans vous, nous ne pourrons rien faire ! », leur ont rappelé les représentants syndicaux soucieux de motiver leurs troupes.
« Durant ces mois de juillet et d'août, de nombreux salariés étaient absents. Beaucoup d'entre eux désiraient savoir ce qui s'était passé dans l'intervalle […] Là, nous sommes début septembre, les réunions vont s'enchaîner et il faut que tout le monde soit mis au courant de ce qui s'est fait durant l'été », explique Claude Villani, délégué syndical CGT de GE Hydro. Le syndicaliste en est convaincu, « c'est maintenant que ça commence, qu'il faut se mobiliser. Notre but n'est pas d'aller négocier un plan de saccage de l'emploi, c'est de le faire annuler et de développer notre activité », ajoute-t-il très déterminé.
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