Le conseiller régional d’opposition Stéphane Gemmani est candidat à la candidature pour la République en marche en vue des élections sénatoriales, le 24 septembre prochain. L’élu centriste, cadre du mouvement Cap 21 de Corinne Lepage et associé marcheur, doit désormais attendre l’aval de la commission nationale d’investiture de La République en marche, présidée par Jean-Paul Delevoye.
L’ancien conseiller municipal de Grenoble – sous la mandature du socialiste Michel Destot –, avait renoncé à se présenter à la députation sur la 3e circonscription de l’Isère en mai dernier, « par loyauté pour Michel Destot », tient-il à souligner. L’ex-maire de Grenoble et député sortant y avait été investi par le PS, avant de s’incliner au premier tour et laisser son fauteuil à la marcheuse Émilie Chalas.
La commission nationale d’investiture de La République en marche devrait se prononcer avant l’été sur la candidature de l’élu régional Stéphane Gemmani. Elle devra notamment trancher entre la sienne et celle du conseiller départemental Didier Rambaud, ex-socialiste, référent En marche pour les législatives en Isère.
Si Stéphane Gemmani est investi pour ces sénatoriales, il aura notamment face à lui le toujours socialiste pro-macroniste André Vallini. L’ex-président du Conseil général de l’Isère est en effet un des cofondateurs d’un club de réflexion macroniste de… gauche. Le “transpartisanisme” a le vent en poupe…
PC