FOCUS - Grenoble voulait reprendre la main sur ses parkings en ouvrage ? C’est raté. La Métro, qui a hérité de la compétence, en a décidé autrement. Pas de remunicipalisation en vue donc pour 2018 : les vingt-et-un parkings de la Ville seront gérés par un privé via une société d’économie mixte à opérateur unique. Si le président de la Métro assure garder le contrôle, le maire de Grenoble en est moins sûr…
La ville de Grenoble espérait pouvoir gérer ses parkings comme une grande ? Elle va devoir composer avec le privé. Les contrats la liant avec Effia et Vinci – avec qui elle avait passé des délégations de service public – arrivent en effet à terme entre fin juin et début juillet 2018. Grenoble comptait bien pouvoir ramener tout ça dans le giron municipal, via une société publique locale (SPL), voire une régie. Mais la Métropole de Grenoble en a décidé autrement.
Depuis le 1er janvier 2015, la ville de Grenoble n’a plus guère voix au chapitre. Depuis que la compétence a été transférée aux métropoles, elle n’est plus vraiment seule à décider de son avenir. Demain, les parkings en ouvrage seront donc gérés par une société d’économie mixte un peu particulière : une Semop, une Sem à opération unique. Comprendre une société d’économie mixte constituée exprès pour gérer les vingt-et-un parkings* et leurs 7 774 places. Une sorte de société mono-contrat à durée limitée. Mais ce mariage entre le public et le privé ne plaît pas du tout au maire de Grenoble…
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