Le dispositif “Veiller sur mes parents” proposé depuis peu par La Poste ne plaît pas aux syndicats. Dans un communiqué virulent, Sud PTT Isère-Savoie accuse l'entreprise de « vendre le lien social » et parle de « projet nauséabond ». La direction du courrier réplique en évoquant un besoin social, et l'évolution nécessaire du métier de facteur.
« Projet nauséabond » ? Le dispositif “Veiller sur mes parents” récemment mis en place par La Poste suscite de lourdes critiques dans les milieux syndicaux. Sud PTT Isère-Savoie dénonce en particulier le nouveau service et accuse la direction de la Poste de « vendre le lien social du facteur ».
Le service en question ? Des visites rendues aux personnes âgées assurées par les facteurs sur le temps de leur tournée. Et ceci dans le but, assure La Poste dans sa communication, de « favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible » des personnes. Quatre forfaits sont proposés, pouvant aller d'une à six visites par semaine.
Un besoin social, pour le directeur du courrier
Jean-Marc Holyda, directeur du courrier des départements de l'Isère, Savoie et Haute-Savoie, défend le nouveau dispositif en amenant la question sur le terrain sociétal. « Les personnes vivent seules, les enfants bougent énormément. Comment puis-je m'assurer que mes parents voient quelqu'un de façon régulière et se portent bien alors que j'habite à 500 kilomètres ? Il y avait quelque chose a créer, et la Poste l'a fait. »
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