Dès ce vendredi 23 juin, les véhicules considérés comme les plus polluants, sans vignette* ne pourront pas circuler dans et aux abords de l’agglomération grenobloise. Soit sur les quarante-neuf communes de la métropole et sur les accès à Grenoble par autoroute à partir des péages A48 de Voreppe et A41 de Crolles. Les limitations de vitesse, mises en œuvre depuis trois jours, restent elles maintenues.
L’épisode de pollution à l’ozone qui se poursuit et se renforce dans la cuvette a poussé les autorités publiques à passer une vitesse. Et plus vite que prévu. Car le protocole prévoit que les premières interdictions de circulation tombent au 5e jour de pollution…
Finalement, sans plus d’explication, la préfecture de l’Isère a acté, jeudi soir en fin de journée, dans un communiqué la mise en place anticipée des interdictions de circulation, au 4e jour d’épisode de pollution. À noter que Paris a, de son côté, interdit la circulation aux véhicules considérés comme les plus polluants depuis jeudi.
Mise en place du ticket unique
« La persistance d’une très forte concentration d’ozone entraîne la mise en place de mesures renforcées », précise le préfet. Avec ces interdictions, 8 % du parc automobile devrait rester au garage ce vendredi. Avec l’objectif, somme toute très théorique, de faire baisser de 8 % les émissions de particules fines, qui participent à la formation de l’ozone sous l’effet des rayons du soleil.
Pour pousser à la roue et inciter l’automobiliste à lâcher le volant, le ticket unique (un ticket valable toute la journée) est mis en place sur les réseaux Tag, Trans’Isère (zones A et B), du Grésivaudan (TouGo) et du Pays voironnais. Pas de changement par contre du côté du TER, la Région n’ayant pas passé le pas. A noter que le service Métrovélo est à demi-tarif.
PC
* Soit les véhicules légers immatriculés avant le 1er janvier 1997, les poids lourds d’avant le 1er octobre 2001 et les deux-roues d’avant le 1er juin 2000.