FOCUS - L’Union de quartier Berriat - Saint-Bruno - Europole est assignée à comparaître au tribunal correctionnel de Grenoble, ce jeudi 18 mai à l’audience de 13 h 30, pour diffamation. La requérante ? La Ville de Grenoble, furieuse d’avoir lu, dans les pages du journal de l’union de quartier, le témoignage d’une commerçante non sédentaire, accusant de « corruption » des placiers. Autrement dit, des agents municipaux de la Ville de Grenoble…
Mardi en début d'après-midi, dans la salle des tickets, au 10 de la place Saint Bruno, une partie du conseil d’administration de l’Union de quartier (UQ) Berriat a donné rendez-vous aux médias. S'agit-il d'évoquer sa grande fête de quartier du 24 juin prochain ? Pas du tout… L'heure n'est pas aux festivités. Car ce jeudi 18 mai, à 13 h 30, l'association comparaît pour diffamation au tribunal correctionnel, et c’est la Ville de Grenoble qui se pose en victime.
Un comble, de l'avis des membres de l'UQ, en colère, indignés et qui se sentent, eux, victimes d'une méprise : « On est choqués par les méthodes de la municipalité… Et la liberté d’expression ? », s’alarment-ils. De mémoire de bénévoles, « cela ne s’est jamais produit, ni sous Carignon, ni sous Destot, ni sous Dubedout ! »
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