« L’idée, c’est de créer des outils pour demain, des modes innovants pour travailler et vivre ensemble. » C’est ainsi que Mathieu Genty présente ses espaces Cowork, lieux de travail partagés s’adressant aux entrepreneurs et salariés isolés. Après Grenoble et Voiron, c’est à Crolles et Sassenage que deux espaces s’ouvrent en Isère.
L’objectif ? « Permettre aux gens qui sont trop loin du centre-ville de Grenoble de profiter de toute la valeur ajoutée que peut amener Cowork. Et fournir le même service, la même qualité de travail et tous les outils d’accompagnement à ces personnes, en leur évitant des déplacements pendulaires alors qu’ils peuvent travailler à peu près de là où ils veulent. »
Des espaces de 150 et 100 mètres carrés
Avec 150 mètres carrés à Crolles et 100 mètres carrés à Sassenage, les deux nouveaux espaces Cowork sont évidemment plus petits que leurs comparses grenoblois et voironnais. « On a adapté les espaces à la densité de la population », précise Mathieu Genty.
« Mais il n’est pas impossible, ajoute-t-il, que des espaces comme Crolles drainent des gens d’un peu toute la vallée du Grésivaudan ou de Belledonne. Dans ce cas, on déménagera dans plus grand. Mais pour l’instant on commence tranquillement… » Une trentaine de personnes se serait déjà signalée comme intéressée par chacun des deux espaces.
Celui de Crolles est d’ores et déjà ouvert, et celui de Sassenage verra le jour le mardi 18 avril. Mais les ouvertures “officielles” se feront lundi 24, suivies d’un petit-déjeuner de rencontres et de découverte organisé au matin du mardi suivant.
De nouveaux projets de Cowork sur Grenoble
D’autres ouvertures sont-elles en préparation sur le département ? « Typiquement, nous n’avons pas encore de lieu dans le sud de la Métropole. On commencerait donc par là. » Mais c’est sur la ville de Grenoble que Mathieu Genty porte de nouveau son regard.
« Nous voulons ouvrir d’autres lieux à Grenoble, pour s’adresser à d’autres types de population, comme les startups dans les objets connectés, en offrant un vrai lieu de coworking pour les personnes qui les fabriquent », décrit-il.
« Le projet est écrit et borné, indique encore Mathieu Genty, mais c’est un projet qui coûte pas mal d’argent, donc il nous faut trouver à le financer ». En somme, la suite de l’aventure Cowork au prochain épisode.