Situé en lieu et place des anciennes usines, l’imposant projet de pôle commercial Neyrpic devrait voir le jour à Saint-Martin-d’Hères au printemps 2020 (ouverture prévisionnelle). Très bien desservi par les transports en commun, il vise par ailleurs à intégrer encore davantage Saint-Martin‑d’Hères dans l’agglomération grenobloise dans une logique de « continuité urbaine ».
Le futur « lieu de vie, composite et innovant […] conjugue le passé et le présent, fait interagir commerces, loisirs et culture, ville et campus universitaire », indique Apsys, l’opérateur global en immobilier aux commandes du projet.
Les bâtiments les plus remarquables et l’esthétique industrielle des anciennes usines seront conservés. 20 000 m² de panneaux photovoltaïques seront posés sur les toitures. Le complexe commercial proposera 24 000 m² de surface de vente, soit 89 boutiques, 20 restaurants, 9 moyennes surfaces et 3 espaces loisirs : un mur d’escalade, un fitness et un concept loisirs de nouvelle génération. En comparaison, Grand” Place Échirolles compte 120 enseignes, pour 55 000 m² de surface commerciale.
L’enjeu : « créer une continuité urbaine »
L’enjeu de Neyrpic est de « positionner Saint-Martin‑d’Hères comme une ville à part entière au sein de l’agglomération grenobloise », de « créer une continuité urbaine » entre différents pôles de vie voisins et de « valoriser le domaine universitaire ». Le site Neyrpic est desservi par trois lignes de tramway, trois lignes de bus, des pistes cyclables, un accès gare de Gières… Ce qui permet à l’opérateur en chef d’affirmer que « plus d’un visiteur sur deux se rendra à Neypric par les mobilités douces ».
Les travaux démarrent au printemps 2018. Montant de l’investissement : 220 millions d’euros hors taxes dont 180 apportés par le promoteur. L’imposant projet devrait générer 2 100 emplois, en phase travaux et en exploitation, dont 800 emplois en équivalent temps plein pour le fonctionnement du centre et des commerces, est-il annoncé. Des chiffres qui ne prennent bien sûr pas en considération l’éventuel impact sur les petits commerces.