Pas de chiffres spé­ci­fiques pour l’Isère en ce qui concerne la par­ti­ci­pa­tion à la pri­maire de la droite et du centre, les don­nées étant cen­tra­li­sées au niveau de la direc­tion du parti des Républicains à Paris. Son secré­taire dépar­te­men­tal isé­rois, Alexandre Roux, décrit tou­te­fois une « très forte mobi­li­sa­tion ».

« J’ai fait un peu le tour des bureaux de vote dans le Sud-Isère et j’ai vu beau­coup d’heures de queue, qua­rante minutes ou une heure d’at­tente. Les élec­teurs sont au-ren­dez-vous de cette échéance impor­tante pour les élec­tions pré­si­den­tielles de mai pro­chain », affirme ainsi Alexandre Roux.

En ce qui concerne Grenoble, le secré­taire dépar­te­men­tal des­sine une ten­dance à la mobi­li­sa­tion des élec­teurs dans le centre-ville et les quar­tiers nord, mais une fré­quen­ta­tion plus en demi-teinte dans les quar­tiers du sud de la com­mune. « On ne peut pas encore en tirer de conclu­sions, les résul­tats nous don­ne­ront une pre­mière ten­dance ce soir », tient-il cepen­dant à rappeler.

Objectif : 4 mil­lions d’électeurs

Les Républicains ont com­mu­ni­qué le chiffre de plus d’un mil­lion d’é­lec­teurs à midi sur l’en­semble du ter­ri­toire fran­çais pour cette pri­maire de la droite et du centre. Une deuxième indi­ca­tion, tou­jours à l’é­chelle natio­nale, sera dif­fu­sée après 17 heures.

L’objectif pour le parti reste de par­ve­nir à mobi­li­ser au moins quatre mil­lions d’é­lec­teurs. Ne serait-ce, nous confie un res­pon­sable de bureau de vote, que pour pou­voir finan­cer le coût de cette pri­maire, pour ce qui est de l’or­ga­ni­sa­tion comme de la loca­tion, les bureaux de vote n’é­tant pas four­nis gra­tui­te­ment – à quelques excep­tions près – par les municipalités.