REPORTAGE - Grâce à la chimie verte et à l'électronique, le papier se dote désormais de propriétés encore inconcevables hier. Et les nanocelluloses pourraient bientôt rendre la matière plastique complètement ringarde… Plongée au cœur de la « Cellulose Valley de Grenoble » et de son showroom de l'innovation, présenté lors des deuxièmes rencontres de l'Union papetière Atip.
« Ce pot de miel a l'air en plastique. Mais il est en fait fabriqué en nanocellulose », explique Jocelyne Rouis, enseignante en veille technologique et intelligence économique à Grenoble INP – Pagora, l’un des membres actifs de la « Cellulose Valley » de Grenoble. Bluffant.
Car ce contenant en nanocellulose est parfaitement capable de conserver le miel, et on l'imagine, de nombreux autres aliments. Ce n'est pas tout. L'emballage présente d'autres particularités. Le nouveau matériau est très léger et recyclable. Sa fabrication a par ailleurs nécessité peu d'intrants. Bref, le pot en nanocellulose se substitut avantageusement au pot en plastique, fabriqué, comme chacun sait, avec du pétrole.
Le papier pourrait-il ainsi prendre le relais de l’or noir, dont on sait les ressources limitées ? Une conviction que partagent les acteurs de la "Cellulose Valley" de Grenoble. Et que le visiteur était enclin à faire sienne, après avoir fait le tour du "showroom de l'innovation" présenté à l'occasion de la deuxième édition des rencontres de l'Union papetière Atip.
Des emballages anti-microbiens pour lutter contre les maladies nosocomiales
Aux rencontres dédiées à l’industrie papetière, ces mardi 8 et mercredi 9 novembre à Alpes Congrès Grenoble, la vitrine des innovations a de quoi aiguiser la curiosité des visiteurs.
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