FOCUS – Pas moins de 300 Isérois, d'origine ou d'adoption, se sont retrouvés le 3 novembre dernier à l’Aéroport Grenoble Isère de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs pour marquer le lancement du réseau des Ambassadeurs Alpes Isère, initié par le Département et l’Agence d’études et de promotion de l’Isère. L'objectif ? Ni plus ni moins constituer une communauté qui donnera plus de visibilité au département et qui en fera le promotion sur la scène nationale et internationale.
« Échanger sur l’attractivité du territoire au niveau national et international pour le faire rayonner ».
Tel est l'objectif du réseau professionnel des Ambassadeurs de l'Isère qui vient tout juste d'être créé par le Département et l’Agence d’études et de promotion de l’Isère (AEPI).
Pour marquer le démarrage de ce projet, environ 300 invités – acteurs du monde économique, sportif, académique et culturel, ainsi que des personnalités politiques – se sont réunis le 3 novembre dernier à l’Aéroport Grenoble Isère, basé à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Des ambassadeurs qui ont un lien fort avec l'Isère
A l'occasion de cette soirée de lancement du réseau des Ambassadeurs Alpes Isère, une quinzaine d'intervenants ont partagé des histoires personnelles en lien avec le département.
Ainsi, la championne olympique Carole Montillet, Iséroise de naissance, a-t-elle confié qu'elle avait toujours voulu rester dans la vallée de l'Isère « pour l'état d'esprit des gens ». Xavier Vigor, dirigeant d'Air Liquid, a lui fait le choix de s'y installer il y a cinq ans, attiré par l'innovation et la technologie, deux points forts du département.
Invités à donner des pistes d'amélioration pour l'avenir, les intervenants se sont montrés moins bavards. « Maintenir » ou « investir plus dans les infrastructures », « alléger les démarches administratives pour les chercheurs étrangers »...
Jean-Pierre Barbier, président du département, a pour sa part évoqué l'importance stratégique du projet de réaménagement de l'A480.
Plus concrètement, comment cette initiative pourra-t-elle améliorer l'attractivité de l'Isère ? La question paraît d'autant plus légitime qu'une grande partie des invités promeut déjà le département par son activité professionnelle. Par exemple, Poma réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'export. Ce qui fait connaître l'entreprise iséroise, et par là même le département, dans le monde entier. Quant au CEA, il est reconnu en tant que premier organisme de recherche par Reuters. Ces performances dans les divers domaines de compétences ne sont-elles pas suffisantes pour promouvoir l'Isère au-delà des frontières du département ?
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