Les jeunes Républicains, membres du collectif Grenoble, le changement, dénoncent les conditions d’organisation de la première votation citoyenne sur le stationnement, qu’ils jugent « sans aucun contrôle citoyen ».
« Nous sommes très inquiets de l’absence de toute règle dans laquelle se déroule ce scrutin avec la majorité municipale qui détient toutes les manettes de son déroulement », s’alarment les jeunes membres du collectif Grenoble, le changement sur leur site web. Ces derniers, qui dénoncent « une tromperie », se montrent très suspicieux.
« Aucune signature n’est exigée au moment du vote ! », pointent-ils. « D‘un simple clic, les élus qui ont accès au système informatique peuvent faire voter qui ils veulent, quand ils veulent ! »
Les spectres de l’Ades, des Verts et du Parti de gauche semblent hanter les jeunes Républicains. « Le risque est très grand que les adhérents de l’Ades, des Verts et du Parti de gauche soient des votants à l’insu de leur plein gré. Sachant que Laurence Comparat (Verts/Ades) elle-même a la haute main sur l’ensemble des données. Toutes les manipulations sont possibles », estiment-ils.
Ils demandent ainsi que soit urgemment mis en place « un contrôle indépendant permettant de vérifier les votes, le fonctionnement du système informatique, des sondages auprès des votants afin de vérifier la sincérité du scrutin ». Pour les jeunes membres du collectif, les choses sont claires : « Éric Piolle veut déjà tromper les Grenoblois par une votation à laquelle il faut répondre « oui » pour lui dire « non ». Il ne faudrait pas qu’en sus la majorité Rouge/Verts grenobloise truque le résultat aussi par d’autres biais », se moquent-ils.
« Crédibiliser l’opération d’enfumage du budget participatif »
Autre point de friction, la juxtaposition de deux votes, celui qui concerne la votation sur la pétition du Comité de liaison des unions de quartier (Cluq) et le vote sur les budgets participatifs. Les jeunes Républicains dénoncent ainsi une supposée pression exercée sur les votants. « Ceux qui viennent protester par leur vote de la trahison de la promesse de concertation sur le stationnement sont fortement incités à voter sur le choix entre la siesterie au parc Bachelard et le four à pain à Villeneuve », soulignent-ils.
Selon ces derniers, il ne s’agit là pas moins que « d’utiliser le mécontentement des Grenoblois pour crédibiliser l’opération d’enfumage du budget participatif, qui a seulement pour objet de détourner l’attention des graves problèmes de Grenoble ».
JK