ENTRETIEN - Le plan municipal de santé 2016-2020 sera définitivement voté lors du conseil municipal, ce 25 janvier 2016. Lancé il y a près d'un an, ce projet mené par la ville de Grenoble se veut la concrétisation de l’engagement de la municipalité pour une ville en bonne santé. Mondane Jactat, adjointe en charge de la santé et de la politique de prévention, revient sur ce dispositif.
Pourquoi un nouveau plan municipal de santé à Grenoble ? De quel constat l'idée est-elle partie ?
L’idée était d’avoir un plan municipal de santé en rapport avec la conception que nous avons de la santé. Certaines actions n’apparaissaient pas dans la version de la précédente municipalité. Il était donc logique d’élaborer un nouveau plan qui soit limité dans le temps.
L’objectif était aussi de lutter contre les inégalités sociales de santé à Grenoble.
Justement, les inégalités sociales de santé sont-elles particulièrement marquées à Grenoble ?
Ces inégalités sont bien réelles. Nous avons ainsi pu constater qu’il existe à Grenoble un taux de mortalité prématurée – moins de 65 ans – qui est supérieur à la moyenne régionale et à celle de la métropole grenobloise. Les autres indicateurs de morbidité mettent également en évidence la présence de plusieurs cas de décès anticipés dus au diabète et aux maladies cardiovasculaires et respiratoires. Ces causes de décès se retrouvent de manière plus forte dans certains quartiers de la ville.
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