DÉCRYPTAGE – Ce lundi 18 mai, à l’issue d’une réunion avec Jean-Paul Bonnetain, préfet de l’Isère, le maire de Grenoble Eric Piolle a annoncé le démantèlement prochain du bidonville longeant le boulevard Esmonin. Une annonce qui fait grand bruit. Alain Denoyelle, adjoint en charge de l’action sociale, s’explique sur cette décision.
Situé à quelques centaines de mètres du centre commercial Grand’Place, le bidonville d’Esmonin sera prochainement démantelé. L’annonce a été faite ce lundi 18 mai par Eric Piolle, maire de Grenoble, à l’issue d’une réunion organisée en préfecture avec les maires d’Échirolles, Fontaine et Saint-Martin-d’Hères. Le campement, qui abrite environ 350 personnes dont la moitié sont des mineurs, accueille aussi bien des demandeurs d’asile que des ressortissants de l’Union européenne.
Installé début 2014, ce bidonville n’a cessé de s’agrandir au fil des mois et notamment depuis la fermeture de squats dans les villes voisines de Grenoble. « Depuis courant avril, la situation est devenue de plus en plus problématique. Elle atteint un tel niveau que l’on ne peut plus suivre sur le nombre de personnes hébergées, les conditions sanitaires et les risques d’incendies », explique Alain Denoyelle, adjoint en charge de l’action sociale. Il semble que la mise en place d’un système mafieux au sein du campement, ainsi que des cas de prostitution et de racket aient également incité Eric Piolle à prendre cette décision.
Un recours déposé d’ici une semaine
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