EN BREF – Jérôme Safar, conseiller régional Rhône-Alpes depuis 2004, a annoncé ce mardi 21 avril 2015 sur son blog qu’il ne se présenterait pas aux élections régionales prévues en décembre prochain. L’élu grenoblois explique vouloir avant tout se consacrer au développement de son entreprise et à son mandat de conseiller municipal et métropolitain.
Jérôme Safar, conseiller régional Rhône-Alpes, a annoncé ce mardi 21 avril, dans un billet publié sur son blog, qu’il ne se présenterait pas aux élections régionales organisées en décembre prochain et ne figurerait pas, par conséquent, sur la liste PS menée par Jean-Jack Queyranne.
Ce scrutin, prévu dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, marquera notamment la fusion entre la région Rhône-Alpes et celle d’Auvergne. « Pour la région Rhône-Alpes, l’union avec la région Auvergne est une belle opportunité et une chance de continuer le développement commun de ces deux territoires à l’échelle de l’Europe. C’est un beau projet auquel je crois et qui mérite enthousiasme et détermination », estime pourtant Jérôme Safar. Alors, pourquoi cette décision ?
« Ne pas pratiquer la politique comme avant »
Depuis son échec aux élections municipales à Grenoble, il y a un an, Jérôme Safar explique avoir « échangé, écouté et rencontré celles et ceux qui ne rentraient pas, soit dans une démarche de déni de réalité, soit de règlements de comptes post-électoraux ». Et il précise : « Afin de respecter l’engagement qui est le mien de ne pas pratiquer la politique comme avant, je décide de ne pas me représenter au mandat de conseiller régional ».
Tout en faisant part de sa grande inquiétude « devant la panne de projets et d’actions qui font perdre à Grenoble un temps précieux », l’actuel président du groupe Rassemblement de gauche et de progrès de la ville de Grenoble souhaite se « consacrer pleinement à un seul mandat, municipal et métropolitain ».
L’élu grenoblois n’en sera pas moins actif pour autant. Jérôme Safar a en effet aussi repris, depuis quelques mois, le chemin de l’entreprise et créé sa propre activité. « Ce défi est formidable et difficile à la fois. Je l’ai choisi et je veux m’y consacrer sereinement », ajoute-t-il.
L’ancien premier adjoint de Michel Destot rappelle toutefois qu’il restera mobilisé dans le cadre des élections régionales, afin de permettre à la gauche de conserver la tête de la future région Rhône-Alpes/Auvergne. Pour rappel, ces élections, qui auront lieu les 6 et 13 décembre 2015, permettront d’élire 204 conseillers régionaux pour six ans.
Maïlys Medjadj
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