FOCUS – La pollution de l’air ne tue pas seulement à long terme. A court terme aussi, les micro-particules générées par le trafic routier et les installations de chauffage se traduisent par une mortalité accrue. Et Grenoble n’est pas épargnée. D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire, la capitale des Alpes est même la 5e ville la plus polluée de France… devant Paris.
Grenoble est polluée, ce n’est pas un scoop ! Chaque hiver, la pollution générée par la circulation routière, combinée à l’activité industrielle et aux installations de chauffage, se traduit par un surcroît de particules fines qui viennent affecter les voies respiratoires et le cœur des plus fragiles.
Une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), publiée dans le premier bulletin épidémiologique de l’année, vient encore enfoncer le clou. Les chercheurs se sont intéressés aux PM 10, ces particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns, dans 17 villes françaises, parmi lesquelles Grenoble. Avec une question centrale : quel est l’impact à court terme de ces micro-particules sur la mortalité ?
Le résultat n’est pas rassurant. La capitale des Alpes apparaît comme la cinquième ville la plus polluée de France… devant Paris, septième. Et l’impact de ces particules polluantes ne se traduit pas seulement par une mortalité accrue à moyen et long terme.
Risque accru juste après l’exposition
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