ENTRETIEN - L'argent se fait rare à la Ville de Grenoble, alors que l’État réduit ses dotations aux collectivités et que la municipalité se coupe de la ressource financière de la redevance publicitaire. Conséquence : Hakim Sabri, adjoint aux finances, doit serrer les cordons de la bourse. Il présente ici les premières orientations du budget 2015 et prédit des « crispations » dans la majorité à cette occasion.
Vous avez décidé de reporter le budget primitif 2015 au mois de février prochain. Est-ce le signe d’une impréparation ?
C’est le discours des oppositions depuis le début de notre mandat. Elles enfoncent inlassablement ce coin, mais la répétition ne crée pas une vérité. C’est plutôt un disque rayé. Nous sommes arrivés aux responsabilités municipales au mois d’avril. Le temps de prendre connaissance des dossiers et d’assurer la continuité du service public, il nous manquait déjà cinq mois de l’année 2014 pour préparer le nouveau budget.Ce mardi 2 décembre, vous allez rendre public un audit interne des finances de la ville de Grenoble, demandé au nouveau directeur général des services, François Langlois. Quelles sont ses conclusions ?
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