ÉPISODE 5 – Au menu, examen du meccano logement social avec la loupe clientélisme. Que découvre-t-on ? Des collectivités, préfecture et entreprises qui présélectionnent des candidats pour leurs logements « réservés », suivant leurs propres critères, moulinés à l’ombre, dans leurs services… L’association Droit au logement (Dal) appelle cela du « clientélisme ». A Grenoble, ce système vient d’en prendre un coup, avec la fin des permanences des élus recevant les demandeurs.
» Cela fait deux ans que j’attends un logement social. Mon voisin a fait sa demande il y a seulement 6 mois et il vient d’en obtenir un. Quartier de Bonne, en plus ! Il a été pistonné ! »
Et bam ! Une nouvelle fois, on crie au clientélisme, au favoritisme… A tort ou à raison ?
Il faut dire qu’un certain nombre d’habitants sont à cran. On compte actuellement 14 000 demandeurs en attente d’un logement social dans l’agglomération grenobloise, sachant que le délai d’attente est de 2,5 ans en moyenne. Ils sont 9 000 rien que sur Grenoble.
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