ENQUÊTE – Le feu couve à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Grenoble, alors que la direction a annoncé aux salariés, lundi dernier, la suppression de 37 postes. En toile de fond : la baisse des recettes fiscales et l’augmentation des prélèvements de l’État. Un faux prétexte, selon les syndicats qui rappellent que la CCI de Grenoble dégage d’importants bénéfices.
La direction générale de la de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Grenoble a confirmé la nouvelle qui planait : 37 postes seront supprimés, dans les pôles formation continue et administratif au siège.
Une douche froide pour les 159 salariés grenoblois qui ont appris la nouvelle lundi dernier. Alors que les premiers entretiens individuels ont déjà commencé, le personnel oscille entre stupéfaction et incompréhension.
« Deux raisons nous conduisent à faire ce choix, précise Jean Vaylet, président de la CCI de Grenoble. Premièrement, une baisse importante des recettes de la formation. Deuxièmement, une anticipation de la baisse des ressources fiscales prévues de 37 % sur trois ans. »
Les menaces de licenciements massifs dans toutes les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) planaient depuis plusieurs mois au niveau national, sans être bien prises au sérieux. En cause, selon les présidents des chambres consulaires, la volonté du gouvernement de réduire de 17 % les ressources fiscales des CCI en 2015, via la taxe pour frais de chambre.
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