DÉCRYPTAGE – En 2012, on fêtait les 100 ans de la cristallographie. 2014 est déclarée « Année internationale de la cristallographie » par l’Unesco. La capitale des Alpes est d’autant plus concernée par ces célébrations que le polygone scientifique grenoblois, avec ses grandes infrastructures de recherche européennes, est mondialement reconnu pour son excellence dans cette discipline. Une science dont les cristaux sont la pierre angulaire. Petit tour d’horizon.
Entre le synchrotron et le réacteur de l’Institut Laue Langevin, Grenoble est particulièrement bien dotée en équipements utilisés pour la cristallographie. Le premier génère en effet les rayons X les plus brillants d’Europe, tandis que le second représente la source de neutrons la plus puissante au monde. Vous l’aurez compris, Grenoble est en pointe dans le domaine de la cristallographie et les rayonnements nécessaires à l’étude des cristaux n’y sont pas étrangers. Plusieurs milliers de chercheurs de quarante pays différents sont ainsi accueillis annuellement au polygone scientifique pour scruter toutes sortes de cristaux grâce à ces technologies.Poursuivez votre lecture
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