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Trottoir en chantier pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures pour les commerces

Travaux : bien­tôt le bout du tunnel ?

Travaux : bien­tôt le bout du tunnel ?

ENQUÊTE – Dépôts de bilan, chutes de chiffres d’affaires, absence d’indemnisation… Alors que les essais de la ligne E de tram­way viennent tout juste d’a­voir lieu, la pilule a du mal à pas­ser pour cer­tains com­mer­çants du cours Jean-Jaurès qui ont souf­fert des tra­vaux. De son côté, le syn­di­cat mixte de trans­port en com­mun (SMTC), res­pon­sable du chan­tier, explique ces dif­fi­cul­tés par d’autres fac­teurs comme la crise éco­no­mique. Tout en défen­dant la pro­cé­dure d’indemnisation mise en place.

Commerce restaurant Le Petit Paris sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Certains sont éner­vés, disent qu’ils conti­nue­ront à se battre coûte que coûte pour tou­cher répa­ra­tion, qu’ils aient sur­vécu à la période des tra­vaux ou non. Le res­tau­rant Le Petit Paris, qui a déposé le bilan dans l’in­ter­valle, a ainsi décidé d’attaquer le SMTC devant la jus­tice avec trois autres com­mer­çants. D’autres sont rési­gnés et estiment qu’ils n’ont ni le temps, ni l’énergie pour se lan­cer dans une bataille jugée per­due d’avance.
Thi Rodet, qui tient le “Eden Pressing”, fait par­tie de la pre­mière caté­go­rie. « Je vais prendre un avo­cat et mon mari va écrire au ministre » lance-t-elle dès l’évocation du pro­blème. En 2012, son chiffre d’affaire a chuté de 20 %. Moins que d’autres qui estiment la baisse entre 30 et 40 %. 2012, pour elle, c’est l’année où « ils ont tout cassé pour les égouts ». Thi Rodet, qui tra­vaille cours Jean-Jaurès depuis 29 ans, dit ainsi avoir l’impression de reve­nir à ses débuts, tant la situa­tion éco­no­mique devient com­pli­quée. « Je suis obli­gée de cas­ser les prix alors que je fais de la haute qua­lité », déplore-t-elle, exaspérée.

Fournir cinq années de chiffre d’affaires

Il y a quelque temps, elle est venue appor­ter un dos­sier d’indemnisation du SMTC à un autre com­mer­çant. Le dos­sier traîne sur son bureau, sous un tas d’autres papiers. « Je ne me sens pas le cou­rage de le rem­plir pour sûre­ment n’a­voir rien au bout » raconte le gérant, tout en regar­dant le dos­sier d’un air déses­péré. « Il faut four­nir cinq années de chiffre d’affaires : durant les tra­vaux et sur les trois années anté­rieures pour voir si c’est lié ».

Commerce restaurant La salle à manger sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Chez plu­sieurs com­mer­çants, c’est le même son de cloche : tous décrivent une pro­cé­dure lourde en termes de pièces à four­nir et d’étapes à fran­chir. Car, après avoir prouvé que les tra­vaux ont entamé leur chiffre d’affaire, il leur reste encore à pas­ser en com­mis­sion. « Ils font tout pour décou­ra­ger les gens », lâche un com­mer­çant. « On savait que c’était un coup d’épée dans l’eau » ren­ché­rit un autre. Quant aux nou­veaux arri­vés, ils n’ont pas les bilans des trois années pré­cé­dant les travaux.
Certains com­mer­çants mettent en cause l’absence de dia­logue du SMTC et disent n’a­voir pris connais­sance de la pro­cé­dure d’indemnisation que tar­di­ve­ment. « Normalement, on dis­cute d’a­bord avec les gens puis on entame les tra­vaux. A Grenoble, on amène les bull­do­zers puis on fait des réunions. Et c’est tou­jours comme ça ! » s’énerve un com­mer­çant. « Personne n’est venu nous voir pour nous deman­der de rem­plir le dos­sier. C’est la coif­feuse qui m’a dit “ils donnent de l’argent” » témoigne pour sa part Thi Rodet.

Sept com­merces indem­ni­sés… sur 110

De son côté, Alizé Bachimon, direc­teur de cabi­net du pré­sident du SMTC, affirme que le guide pour rive­rains pro­fes­sion­nels du syn­di­cat mixte a été remis en main propre aux com­mer­çants, au début des tra­vaux. Pour lui, les élé­ments à four­nir et les étapes à fran­chir sont jus­ti­fiés. « On est obligé d’é­tu­dier l’impact des tra­vaux sur le chiffre d’affaires. C’est tout de même de l’argent public qu’on gère ! ». Et celui-ci de recon­naître que, sur les 110 com­merces du péri­mètre d’indemnisation, vingt seule­ment ont déposé un dos­sier, dont sept ont obtenu une indemnisation.

Les trottoirs sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures pour les commerces

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Sept com­merces sur une allée de plus de onze kilo­mètres, c’est peu, en effet. A qui la faute ? « On reçoit beau­coup de dos­siers incom­plets », regrette Alizé Bachimon. Ce der­nier sou­ligne à cet égard que la com­mis­sion qui indem­nise les com­mer­çants est « indé­pen­dante et se réunit à huis clos ». Conscient que cer­tains gérants n’auraient ni le temps ni la capa­cité de rem­plir le dos­sier, le SMTC a par ailleurs mis en place un par­te­na­riat avec la Chambre de com­merce et d’industrie pour les accom­pa­gner dans la pro­cé­dure d’indemnisation. « Très peu de per­sonnes réclament cet accom­pa­gne­ment », constate tou­te­fois Alizé Bachimon.
Si le nombre de com­mer­çants indem­ni­sés est si faible, c’est aussi parce que les com­merces don­nant sur une contre-allée ne sont pas inté­grés au péri­mètre d’indemnisation. Et ne peuvent donc pré­tendre à quoi que ce soit. « Sont concer­nés les sec­teurs où les tra­vaux sont entre­pris de façade à façade. Il s’agit donc de la place Hubert Dubedout, de la por­tion du cours Jean-Jaurès com­prise entre l’avenue Alsace Lorraine et le cours Berriat, des car­re­fours Libération/Jaurès/Foch/Vallier (sur Jean-Jaurès et le cours de la Libération entre la rue Janssen et la rue Sidi Brahim) » sou­ligne la SMTC dans un document.
« Ils disent qu’on n’est pas tou­ché parce qu’on n’est pas direc­te­ment à côté du tram, qu’on a la contre-allée », se plaint une com­mer­çante. « Mais com­ment peut-on dire qu’un com­merce est concerné et pas l’autre ? ». Située à proxi­mité du croi­se­ment entre le cours Jean-Jaurès et le cours Berriat, celle-ci décrit le par­cours du com­bat­tant que les clients devaient suivre pour accé­der au maga­sin : « Il fal­lait tra­ver­ser trois feux au car­re­four. On met­tait un quart d’heure ! ».
Trottoir en chantier pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures pour les commerces

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Des situa­tions très inégales
« Les tra­vaux sur les por­tions des contre-allées ont duré moins de trois mois. Il y a une juris­pru­dence admi­nis­tra­tive où l’on estime qu’en-deçà de trois mois les com­mer­çants n’ont pas subi un pré­ju­dice trop fort » rela­ti­vise Alizé Bachimon. « Ils auraient dû divi­ser une enve­loppe entre les dif­fé­rents com­mer­çants » regrette une rive­raine. Mais « cer­tains n’ont pas été tou­chés par les tra­vaux » rétorque de son côté le direc­teur de cabi­net. Or pour obte­nir des indem­ni­tés, il faut prou­ver l’im­pact des tra­vaux sur l’activité commerciale.
A l’heure des tra­vaux, cer­tains s’en sont mieux sor­tis que d’autres. « Le timing m’allait bien. Je suis dans une acti­vité sai­son­nière. Du moment qu’ils ne font pas de tra­vaux en décembre, ça me va », raconte ainsi le cho­co­la­tier La Caraque. Lui aussi redou­tait une chute de son chiffre d’affaires. Mais aujourd’hui, il se dit satis­fait de la manière dont se sont dérou­lés les tra­vaux : « Les équipes en place étaient sou­cieuses de l’acheminement des clients. C’était des gens patients et pré­sents. Et on n’a jamais eu, pen­dant un an, des tra­vaux sur tout le bou­le­vard. Cela n’a jamais été tout blo­qué. J’ai aimé cette alter­nance ». Un avis par­tagé par le res­pon­sable de la dro­gue­rie, juste en face. « J’ai trouvé qu’ils fai­saient tout ce qu’il fal­lait pour l’accès ».

« Plus de trot­toir pen­dant six semaines »

Commerce intra muros sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Cet été, beau­coup ont fermé bou­tique pré­ci­sé­ment durant les dates pré­vues des tra­vaux. Mais à leur retour, mau­vaise sur­prise : ceux-ci étaient loin d’être finis. Michel Anselme, gérant du maga­sin d’immobilier et de design intra.muros, a connu ce pro­blème : « On a fermé spé­cia­le­ment trois semaines pour les vacances et quand je suis revenu ils avaient bâché le maga­sin. Puis ils m’ont mis une planche pour y accé­der. Je leur ai dit “mes clients ne vont pas jouer à l’équilibriste !” ». Si…
Même pro­blème chez un autre com­mer­çant à proxi­mité : « Pendant six semaines, on n’avait plus de trot­toir. Quand je suis revenu de vacances, il n’y avait qu’un petit bout posé. L’autre par­tie, ils l’ont finie au mois de novembre ! ».
C’est la mai­rie qui était res­pon­sable des tra­vaux sur les trot­toirs. Elle a donc exo­néré de droits de voi­rie les com­mer­çants pour le temps des tra­vaux, ainsi que pour les années à venir, au titre du pré­ju­dice subi.

Commerce restaurant D'miche à l'eau sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Quant à cer­tains res­tau­rants, ils n’ont pas pu uti­li­ser leur ter­rasse à une époque pro­pice aux dîners à l’extérieur. « On tra­vaille par­ti­cu­liè­re­ment au mois d’août. L’année der­nière, man­ger en exté­rieur était impos­sible. On a fait un chiffre d’affaires catas­tro­phique », raconte une res­tau­ra­trice. « Six mois de plus et je fai­sais comme les autres : je fer­mais car on n’a pas une impor­tante tré­so­re­rie d’avance ».
A la ville les trot­toirs, au SMTC le tram­way. Une répar­ti­tion claire mais qui n’empêche pas les com­mer­çants de décrire une situa­tion où per­sonne n’assume la res­pon­sa­bi­lité des tra­vaux. « Dix-huit com­mer­çants ont signé une péti­tion envoyée à la mai­rie. Celle-ci nous a répondu “c’est au SMTC de vous répondre”. Ça balance, c’est comme au ping-pong ! » dénonce Thi Rodet. « L’impact sur le trot­toir, le SMTC dit que ça ne le regarde pas. Ils se ren­voient la balle » confirme un autre commerçant.

Difficultés de stationnement

Non seule­ment son maga­sin a été inac­ces­sible durant deux mois du fait des tra­vaux, mais Michel Anselme a, en plus, souf­fert pen­dant six mois de l’absence de places de par­king. Et ce n’est pas un cas isolé. De nom­breux com­mer­çants se plaignent, comme lui, de la baisse dras­tique du nombre d’emplacements, le tram ayant en par­tie rem­placé la voiture.

Essai lors de l'inauguration de la ligne E du tramway, le 11 mars 2014

Essai lors de l’i­nau­gu­ra­tion de la ligne E du tram­way, le 11 mars 2014

Certains s’y sont pour­tant faits très vite. « Avant, 25 000 à 26 000 voi­tures pas­saient par jour. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 17 000. Ils ont réussi à dimi­nuer la cir­cu­la­tion auto­mo­bile » se féli­cite ainsi le gérant de La Caraque. « Beaucoup de mes clients ont râlé puis ils ont pris l’habitude de venir en trans­ports en com­mun ou de garer leur voi­ture sous l’Estacade ».
Le pro­blème, c’est que d’autres clients ont visi­ble­ment opté pour une autre solu­tion plus radi­cale : ne plus venir faire leurs achats cours Jean-Jaurès. En évo­quant le maga­sin voi­sin, Clavel sports, qui a déposé le bilan, le gérant concède qu’il est plus dif­fi­cile de rame­ner du maté­riel volu­mi­neux chez soi qu’un bal­lo­tin de cho­co­lat, sans place de par­king à proxi­mité. La res­pon­sable du pres­sing, Thi Rodet, ren­contre d’ailleurs elle aussi ce pro­blème. « Je tra­vaille avec beau­coup de tapis, de rideaux, de l’ameublement… Ils ne vont pas l’amener en tram ! ». C’est son fils qui va désor­mais cher­cher le maté­riel chez les particuliers.
Ces dif­fi­culté de sta­tion­ne­ment, les four­nis­seurs y sont aussi confron­tés. Le fleu­riste est ainsi obligé de fer­mer son maga­sin pour retrou­ver son gros­siste un peu plus loin. La cerise sur le gâteau pour cer­tains com­mer­çants ? L’augmentation des tarifs de sta­tion­ne­ment qui dis­suade encore les auto­mo­bi­listes de s’arrêter cours Jean-Jaurès.

Essai lors de l'inauguration de la ligne E du tramway, le 11 mars 2014

Essai lors de l’i­nau­gu­ra­tion de la ligne E du tram­way, le 11 mars 2014

La nou­velle confi­gu­ra­tion du cours, faite d’une seule voie de chaque côté du tram­way, pro­voque en outre des embou­teillages, à en croire un fleu­riste du quar­tier. « Ça bou­chonne tous les jours. On ne peut plus sor­tir. Même les ambu­lances sont coin­cées dans les embou­teillages ! Les gens en ont marre d’attendre, donc ils ne passent plus par là. Certains same­dis, je fais zéro ! ». Et celui-ci de mon­trer du doigt les voi­tures qui font du sur place à 16h. « Concrètement, si je veux faire une livrai­son à Saint-Égrève, je ne peux pas ».
Un pro­blème que ren­contre aussi un res­tau­ra­teur : « Toute ma clien­tèle qui venait de l’extérieur, je l’ai per­due, comme beau­coup. Quand les gens savent que c’est dif­fi­cile de venir, ils ne viennent plus ».

La faute aux tra­vaux ou à la crise ?

Un grand nombre de com­mer­çants tiennent les tra­vaux et la trans­for­ma­tion du cours pour res­pon­sables des fer­me­tures des com­merces. Une ving­taine au total. « Il y a même une phar­ma­cie qui a fermé ! » s’ex­clame le gérant d’intra-muros qui pré­cise qu’elle a été rache­tée aux enchères. « Ils veulent retrou­ver une grande balade sur le cours mais, avec la fer­me­ture des com­merces de proxi­mité, les gens vont lécher les vitrines des assu­rances, des banques, des agents immo­bi­liers… » pré­dit un autre com­mer­çant énervé.

Boulangerie à vendre sur le cours Jean Jaurès à Grenoble pendant les travaux d'aménagement du tram avec à la clé des difficultés et des fermetures pour les commerces

© Guillaume Rantet – pla​ce​gre​net​.fr

Du côté du SMTC, on rela­ti­vise le lien entre tra­vaux du tram­way et com­merces en dif­fi­culté. « Grenoble, comme n’importe quelle grande ville, a été frap­pée par la crise. Qui dit crise dit baisse du pou­voir d’achat qui se réper­cute sur l’activité des com­mer­çants », explique Alizé Bachimon qui évoque aussi « des mau­vais choix dans l’activité com­mer­ciale ». Par exemple, « cer­tains com­mer­çants ont entre­pris des tra­vaux au moment des nôtres ».
Le direc­teur de cabi­net regrette, par ailleurs, que l’on mette de côté les effets posi­tifs dont pour­raient demain béné­fi­cier les com­merces. « Sur la ligne C, 30 % des com­mer­çants ont vu leur chiffre d’affaire sen­si­ble­ment aug­men­ter suite aux tra­vaux », sou­ligne-t-il. Peut-être que le nou­veau cours Jean-Jaurès vien­dra redy­na­mi­ser l’activité des com­merces en dif­fi­culté. A véri­fier l’automne pro­chain, lors de la mise en ser­vice de la ligne E.
Guillaume Rantet

GR

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